C’est même ce qui fait la particularité de ce festival, dénommé comme chacun sait et très justement Solo en scène. Cette année, pour sa troisième édition, quatre grands rendez-vous sont proposés.
Le premier, avec « Le delirium du papillon » nous amène dans un hôpital psychiatrique, dans un spectacle burlesque et grinçant, dans lequel le clown Typhus est enfermé dans une chambre toute blanche, une chambre parfaitement en ordre. On ne saurait en dire de même pour sa tête, manifestement encore un peu dérangée alors qu’aujourd’hui même, Typhus doit sortir de sa cage ouatée. Tout cela est « sensible, drôle et percutant » et a eu lieu ce jeudi.
Vendredi, c'était « Confessions d’une femme hachée », par la compagnie Nanou, dans laquelle une fille de boucher, à l’humour bien tranché, nous livre les morceaux les plus vifs de son histoire cabossée. Entre non-dits et désirs enfouis, elle démontre une manière singulière de résister, amarrée à la boucherie familiale. La pièce est annoncée comme étant du « théâtre d’objets » en même temps que de la poésie clownesque.
Troisième rendez-vous ce samedi 11 avec en début de soirée « Si la neige était rouge », interprété par Léa Darrault, qui entend provoquer l’imaginaire du spectateur, afin que chacun voit des images comme on ouvre de nouveau un vieil album-photos et qu’on laisse entrer le rêve ; avec la danse comme réponse, car le corps parle de lui-même, il ne ment pas.
Enfin le même soir, en deuxième partie, la scène appartiendra à Abdel, qui chantera Brel, un Abdel qui est tout sauf un imitateur, mais qui apporte aux textes du grand Jacques sa propre force d’interprétation. Tout cela est remarquable de respect et de justesse.
Informations sur le site Internet d'Hendaye
https://vimeo.com/105634935
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