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"La Toscane française" terre littéraire

Gilles Jacob : le Gers comme un repos après la présidence du Festival de Cannes
PL GERS jacob

Posons la question simplement : que préférez-vous entre la montée des marches du Festival de Cannes, des ors, des paillettes et des strass, des robes lamées de grand créateur, des bijoux époustouflants, une nuit au Martinez ou un petit armagnac siroté tranquillement à la terrasse d'une quelconque bastide gersoise alors que le soleil se couche sur les champs tranquilles d'un soir d'été ? Quelque soit votre réponse, elle a ses raisons que la raison ignore et que le coeur commande.

Mais celui dont on connaît désormais l'avis sur la question, c'est Gilles Jacob, président depuis treize ans du Festival le plus glamour de la planète. Il a choisi d'opter pour une digne retraite méritée dans le sud du Gers.

Ce qu’il faut savoir…

Celui dont la vie a inspiré le film de Louis Malle "Au revoir les enfants", vient donc poser ses valises de grand homme loin des fastes et des orgueils, dans l'authenticité de la région justement surnommée "La Toscane française".

PL GERS jacob1D'autres avant lui, célèbres, ont choisi le Gers mais n'en ont pas fait mystère. Gilles Jacob s'apprête à davantage de discrétion, et il se murmure déjà que lui et ses 84 printemps s'attèleront aussitôt à la rédaction d'un livre.

Evidemment, le contexte champêtre et paisible de la région s'y prête, et l'on imagine qu'il ne manquera pas d'inspiration. Rien ne surprend dans son projet de retraite toute littéraire, puisque Gilles Jacob avait fait ses débuts cinématographiques comme auteur, essayiste puis critique.

Son premier roman, écrit en 1969, fut publié chez Grasset, et s'intitulait : "Un jour, une mouette". Il fut suivi d'un autre ouvrage, "Les visiteurs de Cannes" en 1992 chez Hatier. Ou en 2009 chez Robert Laffont, "La vie passera comme un rêve". Tandis que l'an dernier, il publiait chez Flammarion "Les pas perdus". Ce n'est donc pas un débutant qui vient poser son baluchon en terre gersoise, ni de la vie, ni du cinéma, et encore moins de l'écriture.

Souhaitons-lui donc une longue, heureuse et prolifique retraite !

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