Lundi, il a rencontré à Bayonne Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d'agglomération Pays Basque (CAPB). Ce moment marquait un renforcement des relations transfrontalières entre les deux territoires. Avec un sujet central, l'avenir de la ligne à grande vitesse (LGV) : une question épineuse qui divise.
Imanol Pradales a souligné l'importance stratégique de la LGV pour connecter Euskadi aux grandes lignes ferroviaires de la péninsule ibérique, en plaidant pour une accélération des travaux. Selon lui, cette infrastructure est cruciale pour le développement de l'arc Atlantique, malgré les débats en France sur ses impacts écologiques
. Jean-René Etchegaray, pour sa part, a rappelé l’opposition de la CAPB au tracé actuel de la LGV, évoquant les dommages environnementaux qu’elle pourrait provoquer sur la Côte basque. Il a insisté sur la nécessité de moderniser les lignes existantes plutôt que de développer de nouveaux tracés.
En dépit de leurs désaccords sur la LGV, les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération transfrontalière, avec des projets communs en matière de mobilité, de transition écologique, et de défense de la langue basque. Un nouveau mémorandum sera signé en décembre pour formaliser cette collaboration, illustrant leur vision commune d’une Europe sans frontières.
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