Au fait, comment se porte la pêche dans le Pyrénées-Atlantiques ? Couçi couça, répond la Fédération du 64, qui constate que via ses 18 associations, 21.000 cartes de pêche ont été vendues cette année, c’est-à-dire moins que l’an passé ; la faute à la météo, assurément, mais pas seulement, car la crise économique affecte même les loisirs simples et a priori peu onéreux.
Pour donner un coup de fouet, ou de moulinet, à ses activités, elle mise sur un certain nombre d’offres, qui devraient produire leurs effets.
Ce qu’il faut savoir…
À commencer par les femmes, encore très peu nombreuses le long des cours d’eau, puisqu’elles ne représentent que 3% des pratiquants. Sans doute ne savent-elles pas qu’une promotion sur leurs adhésions a été mise en place, leur permettant de ne payer que 30 euros par an.
Pas mieux chez les jeunes, pour lesquels a été mise en place une politique d’initiation, via les Offices de tourisme, consistant à leur proposer des demi journées de pêche, étalées sur vingt dates, sous l’encadrement de moniteurs dédiés, pour le coût de 10 euros la session. Le prix d’une place de cinéma, avec la nature en sus.
Manifestement, c’est vers les jeunes que la Fédé entend diriger l’essentiel de ses efforts, afin d’assurer demain la relève. Nombreuses sont les interventions des fameuses « brigades vertes » à intervenir dans les écoles via les Ateliers Pêche Nature (APN), permettant au pêcheur débutant de pratiquer son sport en ayant un comportement autonome et responsable vis-à-vis de la nature, des autres usagers du milieu aquatique et de lui-même.
Les stages permettent aux jeunes de 8 à 18 ans de découvrir la pratique de la pêche. Plusieurs techniques, comme la pêche aux appâts naturels, au feeder, la pêche aux carnassiers ou à la mouche, sont ainsi proposées dans tout le département.
Autant d’énergie dépensée devrait porter ses fruits. Résultats en fin de saison.
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