Certaines entreprises sont si identifiées à leur dirigeant que, lorsque celui-ci vient à s'éteindre, on redoute l'avenir de l'édifice. On craint la reprise, la perte d'indépendance, l'absorption par un grand groupe.
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C'est un peu le résumé des heures indécises que vient de passer l'entreprise de BTP, Mas, après le décès en septembre dernier de son fondateur, Henri-Edgar Mas.
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Ce qu’il faut savoir…
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Depuis 1955, il avait largement eu le temps d'imprimer sa marque, en implantant son agence à Lacq où ils avaient démarré dans le génie civil avant de bifurquer en 1962 vers le Bâtiment.
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Au fil des ans, Mas s'est à la fois diversifié et étendu jusqu'à constituer un groupe qui emploie aujourd'hui 730 personnes, et réalise le coquet chiffre d'affaires de 142 millions d’euros. C'est ainsi qu'il gagne d'ailleurs ses galons parmi les plus grands groupes indépendants de France dans le domaine du BTP.
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D'où les craintes, légitimes, depuis le fatal 11 septembre dernier. Mais heureusement, Henri Edgard Mas (photo ci-contre) avait eu l'intelligence de tout prévoir, et depuis dix ans maintenant, sa fille Brigitte Ganier Mas travaillait à ses côtés.
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Nommée présidente du Conseil de surveillance et actionnaire majoritaire comme feu son papa, elle a d'ores et déjà annoncé son souhait de pérenniser l'indépendance du Groupe Mas, dans la continuité des desideratas de son paternel.
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La direction juridique et le secrétariat général continueront d'être assurés par Joseph-Emmanuel Caro et l'on retrouvera Jean-Pascal Simon, président du Directoire, à la direction opérationnelle du Groupe.
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