Avec son sourire lumineux, sa beauté naturelle, son glamour, elle aurait pu choisir de devenir mannequin. Mais non, Edwige Larralde, originaire du village de Lys en Béarn, s’est d’abord illustrée comme championne du monde de claquettes en décembre 2013.
Une performance réalisée en compagnie du trio Slyde et des frangins suisses Dorel et Costel Surbeck. Premier « whaou » car la prestation (ci-dessous) est absolument époustouflante !
Toutefois, ça ne s’arrête pas là ! Pour celle qui a réussi à conjuguer danse et études (elle est titulaire d’un master en direction de projets culturels), à force de rigueur et de travail, elle intègre ensuite la prestigieuse compagnie José Montalvo au Théâtre national de Chaillot, et on la recroisera lors de la comédie musicale Dirty Dancing.
Vous étiez passé totalement à côté et souhaitez rattraper cette impardonnable lacune ? Pas de souci, filez donc au Théâtre du Chatelet admirer 42nd Street, puisque Edwige fait partie de la troupe comme l’unique française (native) de cette comédie musicale, qui se déroule juste après la crise financière de 1929. La presse n’en finit pas de louer ce spectacle défini comme l’événement chorégraphique de cette fin d’année.
Interviewée pour « Regard en coulisse », Edwige a ainsi déclaré : « Les Anglo-saxons font preuve dans le travail d’une grande rigueur et d’une organisation parfaite. Ayant été bien préparée, à l’approche de la première, je n’ai pas ressenti de stress, juste la joie de monter sur scène pour ce beau spectacle. » Et Edwige a ainsi eu l’occasion de perfectionner son anglais, donc « all is perfect ».
Dépêchez-vous, ce n’est que jusqu’au 8 janvier 2017. L’histoire d’une Béarnaise dont les claquettes conquirent Paris, les Etats-Unis, the world, oups on s’emballe. Chauvinisme, quand tu nous tiens.
N’empêche, bravo Edwige !
https://youtu.be/kH1H5RV1LNY
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