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Kanopé, l’alternative à l’entrepreneuriat individuel

À l’occasion des 10 ans de la loi de 2014 relative à l’Économie Sociale et Solidaire qui a permis de définir les Coopératives d’Activités et d’Emploi, focus sur un modèle d’entrepreneuriat encore méconnu.
Des hommes et femmes autour d'une table qui discutent et sourient
Depuis janvier 2000, la CAE basée à Auch offre à ses 125 salariés entrepreneurs, implantés dans le Gers et les Hautes-Pyrénées, à la fois des ressources mutualisées, un accompagnement individualisé et la force d’un collectif.

Parce qu’il est difficile au moment de se lancer de choisir entre entrepreneuriat et salariat, indépendant et collectif, liberté et sécurité, en plus de choisir son statut, Kanopé permet aux porteurs de projet de tester, développer et pérenniser leur activité en toute sécurité.

Cette mission est rendue possible grâce au statut d’entrepreneur-salarié, garantissant un équivalent CDI sous forme d’un Contrat Entrepreneur Salarié Associé, une protection sociale, une couverture professionnelle, un accompagnement renforcé pour développer les compétences, ainsi que de services de gestion mutualisés tels que la gestion administrative, fiscale et comptable. Les porteurs de projet sont également encouragés à s’engager dans une dynamique collective de création d’activités.

Ouverte à tous ceux qui souhaitent mettre en œuvre une activité économique, « Kanopé offre une option pour ceux qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat, mais qui ne souhaitent pas nécessairement créer leur propre entreprise de manière isolée » soulignent Cécile Grange et Matthieu Chapuis, les co-directeurs de Kanopé.

Accompagnés dès le départ par une équipe d’appui salariée de 7 personnes, les entrepreneurs salariés sont autonomes dans le développement de leur activité et accompagnés pour y parvenir. Issus de différents parcours professionnels (digital manager, coiffeuse, consultante internationale, tapissier-décorateur, psychologue…) ils se côtoient toutes générations confondues ; ils peuvent également devenir sociétaires et participer de façon égalitaire aux décisions de la CAE.

« J’avais besoin de liberté, de sens, d’enthousiasme et de créativité. L’envie d’entreprendre était évidente. Mais comme toute nouvelle entrepreneure qui se lance, j’étais hantée par mes peurs : peur de l’insécurité financière, peur de l’isolement, peur de ne pas avoir les compétences suffisantes en gestion, comptabilité, etc. » raconte Lauranne Pommier, consultante RH et entrepreneure au sein de Kanopé.

« Je cherchais un environnement qui me rassure et me soutienne. Ici, je n’ai pas seulement trouvé une coopérative, j’ai trouvé une super équipe qui me soutient et un réseau d’entrepreneurs comme moi. Je teste la viabilité de mon activité sans aucun risque financier pendant plusieurs mois. Je fais partie d’un collectif enrichissant de talents divers et poursuis une formation solide en gestion entrepreneuriale, le tout aligné avec l’économie sociale et solidaire qui correspond à ma vision et à mes valeurs. »

Depuis la loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire ESS, les CAE se sont développées en France pour atteindre aujourd’hui le nombre de 155, rassemblant près de 12 000 entrepreneurs-salariés.

Face aux crises économiques et énergétiques qui ont suivi la crise sanitaire en mettant en évidence la nécessité de sécuriser le statut des entrepreneurs indépendants, et aux dérives de l’ubérisation pouvant entraîner la précarisation, opter pour une CAE permet de bénéficier d’une forme de sécurité, tout en conservant sa liberté d’entreprendre.

Voir le site Kanopé

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