Certains esprits mal intentionnés et à l'âme peu sportive ni charitable, prétendent que la course des Crêtes d'Espelette n'est supportable que par sa conclusion avec le repas et l'axoa traditionnelle qui y est servie.
Sinon, comment expliquer que ses 31 kilomètres de pur crapahutage jusqu'au sommet du Mondarain attirent chaque année autant de monde ?
Ce week-end verra en effet la 39ème édition se dérouler dans le village aux piments le plus célèbre de France.
Ce qu’il faut savoir…
Eh oui, la toute première fois, c'était le 2 mai 1976, et depuis le temps, la course a perduré, devenant l'une des plus vieilles courses en montagne d'Europe.
Et dès la toute première fois, la fête venait en conclusion, dans le célèbre respect de l'adage "après l'effort, le réconfort". L'an dernier, ce sont ainsi 3.565 convives qui ont déposé les baskets à l'issue de leur course pour mettre les pieds sous la table.
Cette année, crise et coupe du monde de football obligent, il y aura peut-être un peu moins de monde.
Mais pour accueillir les quelque 4.000 coureurs qui devraient néanmoins s'élancer, il faudra mobiliser environ 800 bénévoles répartis sur tout le parcours.
Ici pas de record absolu comme point d'orgue, on vient en famille ou entre amis, et parfois même entre collègues de bureau. Certains, juste pour s'amuser !
La course des Crêtes, c'est aussi l'histoire d'une réussite dans l'organisation et l'équilibre financier. Même de l'autre côté de la frontière, une recette qui fait des envieux !
L'an prochain, ce sera le 40ème anniversaire, et l'on s'attend déjà à de belles surprises. Même si la mauvaise nouvelle sera l'arrêt d'activité de Gabi Etxart, pionnier et fondateur de la course des Crêtes, qui raccroche ses crampons ou plutôt, en l'occurrence, ses runner...
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