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Hélène Darroze, star du María Cristina

La brillante Montoise prend les fourneaux du palace de Saint-Sébastien jusqu’en octobre
DARROZE

Qu’on se le dise : Hélène Darroze est partout. Normal après tout puisque l’an dernier, elle avait été sacrée Meilleure chef au monde par la vénérable marque Veuve Clicquot. Ce qui lui avait donné le don d’ubiquité, puisque la Montoise officie à la fois dans le 6ème arrondissement de Paris, au Connaught de Londres et au Raff House de Moscou.

Et dorénavant, au María Cristina de Saint-Sébastien. Mais où trouve-t-elle le temps ?

Ce qu’il faut savoir…

MARIA CRISTINAIl faut reconnaître qu’on ne l’attendait pas là, et que sur le fond, c’est plutôt une bonne idée. L’hôtel de luxe de Donosti, estampillé Belle Epoque, vient d’être entièrement reconditionné et chaque hôte regrettait amèrement l’absence d’un restaurant au top dans l’enceinte, la seule proposition étant jusque là un resto chinois, indigne des lieux.

DARROZE 1D’autant qu’à quelques kilomètres à la ronde, il y a pléthore d’étoiles Michelin, Arzac père et fille, Martin Berasategui, Pedro Subijana ou Andoni Luis Aduriz.

Mais Hélène ne craint pas la concurrence et depuis son nouvel écrin annonce déjà un de ses plats signature, comme on dit maintenant, un riz noir, servi avec des chipirons, du chorizo, un jus citronné au persil plat et une émulsion au parmesan.

On ignore encore si elle y réinterprètera ses classiques, la poularde de Bresse « retour d’Hanoï » ou l’œuf à la coque mouillettes à la truffe noire. Pour le savoir, autant y aller, y’a pire comme punition, malgré les prix annoncés, entre 98 et 175 euros

darroze2Une prestation qui commence ce 8 juin et durera tout l’été, jusqu’à octobre, avec sur les quinze premiers jours la présence effective de la cheftaine de l’année, qui déléguera ses pouvoirs par la suite à Helder Alonso, son second depuis longtemps qui offre l’avantage d’être basque, de Biscaye.

Saint-Sébastien était déjà la capitale 2016 de la culture, elle a des chances désormais de renforcer son titre de métropole espagnole de la gastronomie.

Merci, Hélène !

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