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Biolacq sera en activité fin novembre

La centrale va consommer 160.000 tonnes de biomasse venant en partie de la haute montagne
CENTRALE LACQ

Depuis la pose de la première pierre en juillet 2014 par le Pdg de GdF-Suez (devenue Engie), Gérard Mestrallet, on touche au but : Biolacq va pouvoir démarrer sa centrale biomasse dès cette fin novembre, et va fournir durant vingt ans de la vapeur à Sobegi, l’entreprise gestionnaire des plateformes de Lacq et de Mourenx.

Ce qu’il faut savoir…

biomasse3Concrètement, la centrale va consommer 160.000 tonnes de biomasse chaque année, dont une partie sera prise en haute montagne. Quant au recours au bois énergie, il évitera le rejet de 86.000 tonnes de CO2 par an, durant les vingt prochaines années. Sa production sera de 89.000 MWh d’électricité verte par an, ce qui correspond à la consommation électrique de 13.000 foyers, qui seront introduits via le réseau d’ERDF.

Une centrale de cogénération complète les installations existantes de Sobegi, en particulier l’Unité de traitement de gaz (UTG), produisant de la vapeur à partir des ressources du gisement de gaz naturel de Lacq.

biomasse1Voilà pour l’information brute. Maintenant, tentons d’expliquer car si on n’a pas fait un doctorat de chimie, on risque de ne rien comprendre à ce jargon autant positif que lourdement technique. Par biomasse, il faut entendre bois.

Et ça tombe bien, puisque Cofely, partenaire de Sobegi (ça va, vous suivez ?) est l’un des leaders du bois énergie en France, avec plus de 300 centrales biomasse exploitées, et 650.000 tonnes de bois énergie traités sur toute la France (en 2012).

Par cogénération, on entend la production simultanée de deux formes d’énergie différentes dans la même centrale : la production électrique dégage en effet une grande quantité de chaleur à température moyenne, qui se dissipe habituellement dans l’environnement. En réponse à une demande thermique, du type chauffage, eau chaude, sanitaire, etc.), elle propose de valoriser la chaleur du cycle de génération électrique comme source thermique. Clair, maintenant ?

LACQLe planning, tout comme le budget ont été tenus : 56 millions d’euros ont été investis sur le site. Et 14 emplois directs devraient être créés, auxquels il convient d’ajouter ceux des fournisseurs (une trentaine) appelés pour collecter et transporter le bois à la centrale. Si ce n’est pas une mine d’emploi, c’est un énorme plus pour la région.

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