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Patrimoine culturel immatériel

Langue, chant, danse, jeux, fêtes, usages pastoraux… en colloque
PL COLLOQUE IMMATERIEL

Comme une reconnaissance, l’Unesco apporte son soutien à un colloque international organisé du 15 au 17 mai à Pau et à Billère autour de la notion de Patrimoine culturel immatériel.

Cette notion de patrimoine culturel immatériel est apparue dans les années 1990, l’Unesco l’ayant reprise à son compte en 2003. Depuis 2008, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) et l’ethnopôle de l’Institut occitan d’Aquitaine, ont pris rang parmi les toutes premières initiatives en France, afin de mener un véritable inventaire.

Ici, cet inventaire se traduit par des études sur la langue du pays, le chant, la danse, le conte, les jeux, les fêtes, les usages pastoraux, etc.

Ce qu'il faut savoir...

PL COLLOQUE QUILLESSi le colloque permettra de faire le bilan des six ans de travaux, il accordera une place de choix aux quilles de neuf, véritable Patrimoine culturel immatériel béarnais.

L’intervention publique d’une doctorante de l’UPPA sur le thème « Du jeu traditionnel à la pratique sportive » permettra d’en savoir plus sur les origines et les évolutions des quilles de neuf. Deux tables-rondes réuniront des acteurs locaux afin de débattre sur la politique territoriale vis-à-vis du patrimoine culturel immatériel.

Parmi les autres porteurs d’immatériel, l’auditoire retrouvera des professionnels aussi divers que Jakie Metge, technicien fromager, Christophe Pando, fabricant de parapluies de berger, à Pau, David Ducassou, chef cuisinier restaurateur et… joueur de quilles de neuf, à Morlanne, Irène Guilhendou, viticultrice à Haut de Gan, présidente de la route des vins du Jurançon, et Matèu Dufau, de Saint-Pé-de-Léren, musicien et enseignant en musique traditionnelle.

Très populaires en Béarn jusque dans les années 1970, les jeux de quilles retrouvent l’engouement du public, toutes générations confondues. Ils sont aujourd’hui 200 à se réunir régulièrement sur les 16 plantiers, privés ou municipaux, que compte le Béarn. L’art de lancer la boule de noyer de 6,2 kg ne se transmet plus de génération en génération, mais entre passionnés.

Depuis trois ans, ces jeux traditionnels béarnais, sortent de la confidentialité pour aller au-devant du grand public. Au moment d’Hestiv’Oc ou pendant la foire du béret à Nay, les quilles se dressent. On a même vu le public s’essayer au lancer, au milieu du Boulevard des Pyrénées de Pau, lors du Grand Prix.

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