Pour les 50 ans de Woodstock, auxquels seront d’ailleurs dédiées la projection et la soirée d’ouverture du festival, Rock this Town met les petits plats dans les grands avec une programmation de films, de concerts et d’animations plus pléthorique que jamais.
Bien sûr, l’événement reste un festival cinématographique dédié au rock’n’roll, avec 17 films et 19 projections prévues du côté du cinéma d’art et d’essai le Méliès. Difficile de tous les citer, mais on en retiendra d’abord les premières françaises de films sur la « reine du rock » Joan Jett (Bad reputation, de Kevin Kerslake) et sur le groupe The Sonics (Boom, de Jordan Albertsen), ou encore la double projection du film de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve sur l’inclassable Daniel Darc, personnage attachant et tourmenté qui avait connu la gloire avec Taxi Girl, puis un long passage à vide, avant de revenir sur le devant de la scène alternative dans les années 2000 et de nous quitter il y a 6 ans (Pieces of my life, vendredi 3 à 18h30 et samedi 4 mai à 16h).
Parmi les autres « gros morceaux » de ce bel événement printanier, on pourra visionner sur grand écran le surréaliste « Scream for me Sarajevo » des Croates Tarik Hodzic et Jasenco Pasic, récit à remuer les tripes « du plus improbable des concerts rock », celui de Bruce Dickinson (leader d’Iron Maiden) et de son groupe Skunkworks en 1994, en plein siège de Sarajevo. Ou quand la musique se joue en plein cœur de l’histoire…
Animations à la pelle…
Au-delà, il y en aura vraiment pour tous les goûts, entre le film de Sophie Huber sur le légendaire label jazz Blue Note (en partenariat avec l’asso Tonnerre de Jazz), les Lords of Chaos de Jonas Akerlund (film sur la sulfureuse émergence de la scène black métal norvégienne, projeté en partenariat avec le GroFest de Billère), les French Waves de Julian Starke (sur l’histoire de la musique électronique française) ou encore des films sur Eric Clapton et la mythique scène jazz éthiopienne. En bref, il y aura dans cette programmation de quoi satisfaire les amateurs de rock, mais aussi et surtout de musique en général.
Pour bien le rappeler, plusieurs concerts sont programmés. Le 1er mai à 21h, la Ferronnerie de Jurançon accueillera d’abord deux groupes brésiliens, Rakta (post punk) et Deaf Kids (punk hardcore), qui devraient ravir ceux qui aiment se faire secouer les tympans. On retrouvera ensuite le rythm’n’blues des Montpelliérains des Grys-Grys (le 3 mai), et le glam rock hollywoodien des filles de The Glam Skanks (le 5 mai, en clôture du festival). Entretemps, un « ciné-concert » de GaBLé est prévu le 2 mai. Ce spectacle baptisé « ComiColor » est inspiré de vieux dessins animés des années 30, ici mis au service de savants bidouillages sonores. Il s’adresse à tous (notamment aux groupes scolaires) et il est proposé en partenariat avec la Centrifugeuse.
À toutes ces réjouissances s’ajouteront une conférence de Gildas Lescop sur la genèse des mouvements skinheads (avec la médiathèque Labarrère), une masterclass sur la photographie de concert rock (dans le cadre du salon du disque de Pau Billère, en fin de festival) ou encore une exposition d’affiches psychédéliques de concerts de Jimi Hendrix, des Doors, de Grateful Dead ou de Jefferson Airplane. En résumé, Rock in Town, ce sera tout cela… et bien d’autres surprises.
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