Ceci après un Grand Départ chez nos voisins d’Euskadi, le 1er juillet. De quoi vivre des premières journées sur des parcours très accidentés autour de Bilbao, puis entre Vitoria et Saint Sébastien avec une montée au sommet du Jaizkibel qui surplombe la baie de Fontarrabie-Hendaye.
Le 3 juillet, les coureurs s’élanceront d’Amorbieta, près de Bilbao pour rejoindre Bayonne, après 185 km, sans difficultés majeures. Le lendemain, même chose de Dax à Nogaro (182 km), avec en plus la célébration de deux champions de légende : Dédé Darrigade, meilleur sprinter français de tous les temps (vainqueur de 22 étapes du Tour et champion du monde), originaire de Narrosse, aux portes de la cité thermale ; et Luis Ocaña, vainqueur du Tour en 1973, qui a fait ses débuts à 16 ans au Stade Montois, puis qui avait repris une exploitation viticole à Caupenne-d’Armagnac près de Nogaro.
Suivront deux étapes de montagne qui pourraient creuser des écarts. D’abord, entre Pau et Laruns (165 km), le 5 juillet, avec les cols de Soudet (1540 m) et de Marie Blanque (1035 m). Et surtout le 6 juillet, de Tarbes à Cauterets-Cambasque (1355 m), en passant par le col d’Aspin (1490 m) et le mythique Tourmalet (2115 m).
Le 7 juillet, ce sera la traversée de la forêt des Landes, de Mont de Marsan jusqu’à Bordeaux (170 km).
Parmi les autres étapes, très attendues : l’arrivée au Puy-de-Dôme (1465 m), le 9 juillet ; la montée de la ''La Pyramide du Bugey'', le Grand Colombier (1501 m), le 14 juillet ; et l’étape reine, de Saint-Gervais-Mont-Blanc à Courchevel en passant par le col de la Loze, le Toit du Tour (2304 m), le 17 juillet.
L’arrivée sur les Champs-Elysées bouclera le Tour, le 23 juillet.
Quant au Tour féminin, il partira de Clermont-Ferrand, le dimanche 23 juillet, et se terminera par un contre-la-montre individuel à Pau, le dimanche 30 juillet. La veille, les championnes vont affronter les Pyrénées avec une redoutable journée de Lannemezan au Tourmalet.
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