Il y a tout d’abord l’entretien par ces ovins d’espaces pentus, d’accès difficiles et dangereux pour les agents municipaux. Des risques inutiles, laissés désormais au bon plaisir du bétail qui se régale sans danger à la découverte de ces nouveaux pâturages citadins.
Les terrains des Arènes, Barbe d’or, Moquel… vont donc être soigneusement nettoyés cet été par des moutons landais, venus tout droit de la ganaderia de Buros, à Escalans. Une race qui a bien failli disparaître au siècle dernier, sauvée de l’oubli en partie par cette action originale. D’une dizaine de bêtes au début de cette initiative, le troupeau est passé aujourd’hui à plus de quarante.
À la place des « vroum vroum » des engins mécaniques trépidants, se répondent en écho de joyeux « Bêêê… » évoquant inlassablement la nature et le grand air. Une méthode d’éco-pâturage qui permet également à la ville d’économiser l’équivalent d’un emploi à un temps plein.
En « résidence » estivale jusqu’au mois d’octobre, ces troupeaux inattendus au cœur de la ville ne manquent pas d’attirer passants et promeneurs de tous âges, qui prennent le temps de s’arrêter devant ce tableau bucolique surprenant.
Ces 6 et 7 mai, une première transhumance est organisée entre Bougue, Laglorieuse, Mazerolles et Mont-de-Marsan, le long de la Voie verte du Marsan et de l’Armagnac, durant laquelle les enfants des écoles vontsuivreu suivre pour leur plus grand plaisir bergers et troupeaux.
Démonstration de tonte de moutons, sensibilisation aux enjeux environnementaux (préservation de la biodiversité en ville, gestion raisonnée durable et zéro pesticide) le temps d’une halte… de quoi susciter des vocations auprès des jeunes générations.
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