Depuis quatre ans, la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, s’est engagée dans la restauration de 627 sites, dont 297 sont d’ores et déjà sauvés : les travaux sont achevés pour 115 d’entre eux et en cours pour 182 sites.
L’orangerie du jardin Massey à Tarbes
La Ville souhaite avec ce projet redonner à l’orangerie son usage de serre initiale et mettre en avant son patrimoine historique, précieux témoin de l’histoire locale. A l’issue des travaux de restauration, elle deviendra un bâtiment réservé à l’usage des jardiniers et valorisé lors de visites ponctuelles à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
Située au cœur du Jardin Massey, classé Label jardin remarquable, l’orangerie est un bâtiment métallique de style Napoléon III du XIXe siècle classé au titre des monuments historiques. Après avoir acquis de nombreux terrains pour créer un arboretum, le botaniste Placide Massey (1777-1853) avait redessiné le jardin et implanté sa maison au centre avec le projet d’un jardin d’hiver adossé à la tour d’observation centrale. A sa mort, ce patrimoine a été légué à la ville de Tarbes qui transforme la maison d’habitation inachevée en musée et décide en 1880 la création d’une serre monumentale composée d’une serre chaude, une serre tempérée et une serre à orangers d’où son appellation.
Crypte archéologique de Dax
Ces fondations d'un monument antique datant des premiers siècles de notre ère ont été mises au jour en 1978 dans le secteur de l'Ilot central, lors de la construction de logements. À l'issue des fouilles archéologiques, une crypte archéologique a été aménagée sous le bâtiment pour conserver ces témoignages de la ville antique.
Longtemps considérés comme les fondations -d'un temple, ces vestiges sont aujourd'hui interprétés par les archéologues comme appartenant à une basilique civile, lieu public de réunion où de nombreuses activités de la vie civique se déroulaient ; on y rendait notamment la justice. Peu de basiliques sont connues dans le monde romain à ce jour.
Forges d’Angosse à Arthez d’Asson
C’est en 1588 que le capitaine Antoine d’Incamps obtint de Catherine de Bourbon, « lieutenante générale » en Béarn, au nom de son frère Henri IV, le droit de « reconstruire » une ferrerie située sur le bord de l'Ouzom, au quartier d’Asson appelé Arthez-Deçà.
En 1801, Jean-Paul d’Angosse hérite de son oncle César d'Incamps. L'ensemble des « forges d'Angosse » comprenait alors les forges d'Arthez-d'Asson et de Nogarot en vallée de l'Ouzom et la forge de Béon en vallée d'Ossau. Toutes alimentées en minerai par la mine de Baburet. L’ensemble périclita progressivement jusqu'à la fermeture définitive en 1866.
Des travaux de rénovation importants vont être entrepris pour sauver ce patrimoine, largement recouvert par la végétation.
Eglise de Mauriet à Saint-Martin-d’Armagnac
L’église de Mauriet, un peu à l’écart du centre-ville, est un édifice de style gothique datant du XVe siècle. Sur son flanc Est, on remarque un chevet à cinq pans et de nombreux contreforts qui permettent de soutenir l’ensemble.
Construit en pierre, son clocher s’est effondré en 1971 mais il est toujours possible de voir, sous le porche de l’entrée, une cloche de 1727 ayant survécu à cet effondrement. Cependant, ce n’est pas à l’extérieur mais bien à l’intérieur que se trouvent les éléments les plus intéressants de cet édifice religieux. En effet, une statue de la Vierge de l’Assomption ainsi qu’un retable, datant tous deux du XVIIIe siècle, sont classés à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 2 mai 1984. Enfin, la clôture du chœur en chêne taillé, elle aussi classée, et un petit escalier en colimaçon dans la tour, terminent d’enchanter cette église.
Un nouveau ticket à gratter
Ces projets seront financés notamment grâce à l’offre de jeux Mission Patrimoine de FDJ. La Française des Jeux propose, dès le 30 août, une nouvelle édition d’un ticket à gratter dédié au patrimoine et décliné en trois versions, sur lesquelles sont représentés les dix-huit sites emblématiques 2021. Ce nouveau jeu à gratter permet de remporter jusqu’à 1,5 million d’euros pour une mise de 15 €. Pour chaque ticket acheté, 1,83 € sera reversé à la Fondation du patrimoine.
Cette offre est complétée cette année par six tirages Loto consécutifs, organisés les 6, 8, 11, 13, 15 et 18 septembre 2021 (les deux semaines précédant les Journées européennes du patrimoine). Le jackpot de ces tirages s’élèvera à 2 millions d’euros minimum. Pour chaque grille à 2,20 € jouée, 0,54 € sera reversé à la Fondation du patrimoine. Dix codes Loto seront également tirés au sort à chaque tirage, permettant au gagnant de remporter 20 000 €.
Informations sur le site de la Mission Patrimoine – Stéphane Bern
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