Conformément à sa volonté, la jeune bergère - qui s’était délibérément retirée pour échapper au tumulte suscité par les apparitions de la Vierge au couvent Saint Gildard de Nevers, jusqu’à sa mort en 1866 - y reposera ad vitam aeternam.
L’association « Pour le retour de Bernadette à Lourdes », créée à l’initiative de José Marthe, conseiller général, militait depuis 2014 pour que son corps soit en effet rapatrié sur les lieux de ces apparitions. Cette demande était contestée par l’évêque de Nevers et les Sanctuaires de lourdes, estimant que ce transfert n’était pas conforme au souhait de la petite Bigourdane mondialement connue.
Si les deux villes étaient déjà sœurs depuis 1866, elles sont désormais jumelles, depuis les délibérations des deux conseils municipaux des 13 et 14 avril 2021, qui se sont concrétisées par le serment de jumelage officiellement signé à Nevers ce 14 novembre.
Les échanges entre les maires respectifs avaient rapidement débuté, après l’élection de Thierry Lavit à la tête de la cité mariale en mars 2020. Le premier édile considère ce jumelage comme « une évidence ». Un point de vue que partage son homologue nivernais Denis Thuriot, affirmant lors de la signature qu’il s’inscrivait dans « la suite logique des relations entre nos villes ».
Engagés dans une discussion apaisée, ils souhaitent désormais renforcer les liens unissant leur population à divers niveaux, au-delà des visites et manifestations officielles. Il s’agira de développer ensemble des projets tant culturels, sportifs et éducatifs qu’éco-responsables et économiques, notamment via une plateforme numérique mettant en relation les villes médianes partenaires.
Jeunes et moins jeunes seront tous concernés par les initiatives qui seront mises en place pour favoriser les échanges et les rencontres, et partager les bonnes pratiques en faveur de l’environnement.
Lourdes et Nevers résolument tournées vers un avenir commun, Bernadette peut reposer… en paix.
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