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La productrice basque Margaux Lorier vise un César

Passionnée de 7e art depuis toute petite, elle n'est plus qu'à quelques heures de réaliser l'un de ses rêves les plus fous, dans la catégorie court-métrage...
MARGAUX LORIER 2
Ce vendredi, à l'Olympia, célébrissime salle de spectacle parisienne, tout le gratin du cinéma français sera réuni pour la 46e cérémonie des César du cinéma.

Organisée par l'Académie des arts et techniques du cinéma, cette soirée mettra à l'honneur plusieurs artistes locaux, dont Margaux Lorier.

En effet, la native de Bayonne, devenue productrice, est nominée dans la catégorie du Meilleur court-métrage, grâce à « Qu'importe si les bêtes meurent », réalisé par Sofia Alaoui. Quatre autres films sont en lice pour cette récompense, à savoir « L’Aventure atomique », de Loïc Barché, « Baltringue » réalisé par Josza Anjembe, « Je serai parmi les amandiers » de Marie Le Floc'h et « Un Adieu » de Mathilde Profit.

Pour Margaux Lorier et son amie, Sofia Alaoui, c'est une grande première que de pouvoir participer à cette cérémonie culte du monde du cinéma. Une nomination qui récompense d'ores-et-déjà un parcours, un grand travail, et qui scelle une belle amitié.

Le court-métrage, tourné au Maroc et mettant en scène un berger local dont la vie va être bouleversée par plusieurs événements mystérieux, a d'ailleurs été récompensé du Grand-Prix du jury au dernier festival du film de Sundance, l'un des plus importants festivals pour les films indépendants.

Les deux femmes se sont rencontrées, et tout de suite une alchimie s'est produite. Alors toutes les deux dans leur trentaine, passionnées de cinéma d'auteur, engagé, et attachées à proposer une vision féminine des sujets abordés, la collaboration semblait évidente. D'ailleurs, elles travaillent encore ensemble, puisque Margaux Lorier produit actuellement le premier long-métrage de sa consoeur.

Mais avant d'en arriver là, le chemin a été long pour la Bayonnaise. Née en 1989, elle grandit à deux pas du cinéma L'Atalante. Ce dernier lui permettra de s'ouvrir à un cinéma d'art, plus profond et engagé que les grosses productions, qui étaient pourtant le premier amour de Margaux Lorier.

Elève du Lycée René-Cassin, elle s'oriente véritablement vers le cinéma à ce moment-là. Plus tard, elle montera à Paris, où elle intégrera l'INA Sup, l'Ecole supérieure de l'audiovisuel et des médias numériques, dont elle sera diplômée en 2014.

Entre temps, plusieurs rencontres l'aideront dans sa carrière, notamment celle d'Agnès Varda, modèle de la productrice lorsqu'elle était plus jeune, mais aussi Thomas Carillon, avec qui elle est désormais associée au coeur de Wrong Films, et donc, bien évidemment, Sofia Alaoui.

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