Les deux structures ont décidé de fusionner pour donner naissance à une Société coopérative d’intérêt collectif afin de développer des cycles innovants.
Mais pas des cycles façon « Made in Taïwan », pays qui a su devenir grand expert pour tout ce qui touche à la fabrication de cadres de vélos. Grand au point de ne savoir produire qu’en masse, sans pouvoir répondre aux demandes spécifiques par manque de souplesse.
Aux antipodes de ces énormes sites de production, MILC a hérité de la philosophie de ses trois créateurs, Thomas Lecompte, Frédéric Bernard et Alexandre Guiral, ingénieurs en mécanique. Ici, il est plutôt question de responsabilités, de flexibilité, de réactivité et d’essaimage territorial de petites structures.
Pour prendre quelques exemples d’adaptabilité à la demande, les deux cents vélos à hydrogènes prévus pour la presse lors du G7 à Biarritz en 2019, ou encore le châssis métallique Benur permettant aux personnes à mobilité réduite à passer directement de leur fauteuil roulant à leur véhicule, c’est du MILC ! Un prototype de vélomoteur est actuellement en cours pour Sodium cycle, au Pays Basque.
La société livre les produits finis, après avoir fabriqué le cadre et assemblé les composants nécessaires qu’elle achète. Mais ses fondateurs cherchent à aller plus loin pour obtenir un vélo le plus “local” possible, puisqu’à l’heure actuelle, seul l’assemblage des vélos dits “français” l’est réellement. Et pour eux, « l’avenir, c’est la localisation ».
Dans une même démarche philosophique, MILC et Antidote Solutions fusionnent pour devenir une Société coopérative d’intérêts collectifs. Meilleure répartition des richesses, et nécessité de s’impliquer dans une structure ancrée dans le territoire, une coopérative en adéquation avec les valeurs qu’ils défendent.
Informations sur le site internet, cliquez ici
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire