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MIRACLES À LOURDESLe Bureau des constatations médicales cherche un président

Le Sanctuaire doit trouver un successeur au docteur Alessandro de Franciscis pour piloter la tâche délicate de passer au crible les guérisons signalées.
MIRACLES À LOURDES – Le Bureau des constatations médicales cherche un président
Depuis 1858, 70 guérisons ont été reconnues comme miraculeuses, sur un total de 7.300 cas enregistrés par le Bureau des constatations médicales (BCM).

Cette institution joue donc un rôle essentiel aux yeux de toute la communauté catholique et auprès de quelque 50.000 malades qui viennent chaque année à Lourdes pour se recueillir et dans l’espoir secret d’un miracle.
 
Le Bureau des constatations médicales a été créé pour examiner les déclarations de guérison et authentifier les miracles. Le processus passe également par le Comité médical international et une investigation par le diocèse d'origine de la personne guérie.
 
Le BCM a été créé en 1883 pour que personne ne reparte de Lourdes en se disant « guéri » sans avoir soumis son histoire de guérison à une vérification médicale rigoureuse et collégiale. C’est l’évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes qui nomme le nouveau médecin permanent et le président du Bureau des constatations médicales.

Ce Bureau est installé dans le Sanctuaire avec des permanents, dont un médecin en exercice qui reçoit les déclarations et commence un travail critique. Si le cas paraît sérieux, le médecin convoque une réunion sur la « discussion d’un cas clinique », à laquelle peuvent participer tous les médecins et les soignants présents à Lourdes, quelles que soient leurs convictions religieuses. 

Aujourd’hui, la plupart des médecins et des professionnels soignants venant à Lourdes sont membres de l’Association médicale internationale de Notre-Dame de Lourdes. Elle a pour but de resserrer les relations entre tous ces confrères et de faciliter ainsi l’étude des faits de Lourdes.

Depuis 1947, le processus est complété par le Comité médical international de Lourdes. Ses membres sont chargés d’expertiser, et éventuellement de « certifier » que le mode de guérison déclaré « inexpliqué » par le Bureau des constatations médicales est réellement « inexpliqué dans l’état actuel des connaissances scientifiques ». Il compte une trentaine de membres.

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