Sabine Cazenave, directrice de l’établissement, se veut rassurante : ni les visiteurs ni les œuvres ne courent de risques sanitaires. Toutefois, l’urgence d’éradiquer ces vrillettes nuisibles impose des mesures spécifiques dans ce bâtiment classé Monument historique.
L’origine de l’infestation remonte à août dernier, lorsqu’un premier foyer a été détecté et maîtrisé. Mais la persistance de larves dans d’autres zones a nécessité un protocole renforcé. En cause, une variété exotique, la Calymmaderus Solidus, résistante aux traitements classiques par anoxie. Face à cette particularité, un traitement thermique sera appliqué aux collections, pièce par pièce, par la société autrichienne Thermo Lignum. En parallèle, les structures en bois seront traitées avec des injections ciblées d’insecticide.
Cette opération, estimée à 100.000 euros, mobilisera les équipes sur trois mois, incluant préparation, traitement et réinstallation des œuvres. En choisissant la basse saison touristique, le musée limite l’impact sur la fréquentation tout en agissant avant que les insectes ne reprennent leur activité au printemps. Une étape essentielle pour préserver ce lieu emblématique et ses 80.000 pièces uniques.
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MUSÉE BASQUEFermeture de 3 mois pour infestation
L'établissement fermera ses portes au public du 6 janvier au 24 mars pour permettre le traitement d’insectes xylophages qui menacent charpentes et collections.

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