Pas pour roucouler (du moins pas cette fois), mais pour assister à un spectacle rare, une course de trainières, comme autrefois. On raconte.
Désolé, mais il faut parler technique tout d’abord. Une trainière est une embarcation longue de 12 mètres et de 1,72 mètre de large, anciennement petit bateau de pêche à l’anchois et à la sardine, transformée en bateau de course. Le bois a été remplacé par du carbone/kevlar et l’ensemble ne pèse plus que 200 kilos (contre 750 aux trainières d’antan). Dessus, on y installe 12 rameurs et un barreur, tous amateurs. Et vogue la galère !
Enfin, la trainière, avec sur l’eau cette année 16 embarcations venue de tout le Pays basque, enfin surtout de sa côte, qui se mesureront dans la baie de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure par txanda (séries) de 4.
Un parcours de 5.556 mètres très exactement (3 milles marins), de la digue aux Chevaux jusqu’à celle de l’Artha, consistant en trois allers et retours, comportant cinq contournements de bouées, dénommées « ziaboga ». Avec une cadence de 4 départs de 4 équipages. Et pour ceux qui auraient besoin d’explications supplémentaires, un stand sera implanté sur la jetée, à côté du club Donibane, côté chenal.
Pour la petite histoire, sachez que les parieurs misent déjà sur un favori, Xubero (traduction en basque de Soule) qui sera mené par des rameurs d’Ur Joko (Saint-Jean), et d’Ibaialde (Anglet) qui se sont entraîné à haute dose, six fois par semaine sur la Nivelle, l’Adour et dans la baie, afin d’être au niveau des cousins du sud. Une première sortie en compétition dans une course d’ARC 2, c’est-à-dire de troisième division, qui sera suivie de quinze autres régates.
Xubero, vous vous souviendrez ?
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