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Des objets de décorations fabriqués à partir de voiles recyclées

Depuis Saint-Vincent-de-Tyrosse, Nicolas de Chenerilles réalise des coussins, lampes, portes clés et autres tableaux à partir de voiles destinées à la poubelle. Il agrémente ses créations de liège, de bois, et de cuir, tous locaux...
Nicolas de Chenerilles dans son atelier de Saint-Vincent-de-Tyrosse.Photo : Oèst.
Cela fait 4 ans que Oèst existe. Aujourd'hui, les produits sont commercialisés en ligne, mais aussi dans des boutiques à Bayonne, Royan, à l'Île de Ré, dans le Var et jusqu'en Bretagne. Et pour l'avenir, Nicolas de Chenerilles vise l'étranger...

Passionné de nautisme depuis toujours, c'est pourtant dans la pâtisserie que Nicolas de Chenerilles s'épanouit pendant plus de 10 ans. Après un passage de 7 ans en tant que technicien dans l'univers marin, il est victime d'un licenciement économique, et décide alors de lancer sa propre activité. « Pendant toutes ces années en tant que technicien, j'ai manipulé des voiles. J'aime cette matière, ça me rappelle de bons souvenirs également, alors j'ai souhaité en faire quelque chose ».

Il y a quatre ans, Oèst voit donc le jour. « Au début, je faisais de la bagagerie, mais c'est quelque chose de très répandu, alors j'ai voulu me démarquer. C'est à ce moment-là que je me suis tourné vers les objets de décoration », explique-t-il. Ainsi, dans ses ateliers de Saint-Vincent-de-Tyrosse et de Saubrigues, il réalise des portes-clés, coussins, lampes, lampadaires, tableaux, etc., en mélangeant des voiles recyclées (récupérées ou achetées), mais aussi du bois de chêne français, du cuir d'Espelette, et du liège lui aussi local

« J'ai tout appris tout seul. J'ai essayé, réessayé, encore et encore pour apprendre. J'ai tout de même la chance d'avoir un papa très bricoleur, et une maman très douée en couture. Il y a sûrement des gênes... ! », plaisante Nicolas de Chenerilles, qui travaille seul. « Je suis libre dans mes créations, je suis autonome, etc. Il y a une forme de liberté qui me plaît énormément ! ».

Photo : Oèst.

En l'espace de quatre ans, Oèst s'est bien développé, avec de nombreux points de vente en France. « On peut acheter mes créations sur mon site internet ou via mes réseaux sociaux, mais aussi dans des boutiques à Bayonne, Royan, sur l'Île de Ré, dans le Var, en Bretagne, etc. », explique celui qui travaille également avec des architectes d'intérieur dans le but d'aménager et de décorer des hôtels et des restaurants.

« La grande majorité de mes clients est française, mais j'ai quelques clients étrangers ». Une dimension internationale que le créateur autodidacte aimerait pouvoir développer à l'avenir, en s'implantant dans des showrooms en Belgique, au Royaume-Uni, en Italie, au Portugal, et en Allemagne.

Des perspectives d'avenir qui viennent s'ajouter aux projets créatifs de Nicolas de Chenerilles, qui souhaite « trouver un nouvel objet tous les deux ans environ ». Bien évidemment, l'esprit restera identique, avec des objets de décorations artisanaux, que le créateur veut de qualité et solides. « Cet univers de la décoration, ça fonctionne aux coups de cœur. Quand des gens achètent, ils ne se trompent pas, c'est un plaisir immédiat, et voir ça, procurer cette émotion, c'est génial », se réjouit-il. Un sentiment qu'il pourrait peut-être transmettre à l'avenir, puisque l'idée de former des jeunes à son métier est aussi une idée qui lui plaît...

Timothé Linard

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