Dans sa dernière trajectoire de décarbonation, publiée fin 2022, elle s’est fixée comme objectif ambitieux une réduction supplémentaire de ses émissions de CO2 de 36% en 2030 par rapport à 2015. L’une des conditions pour tenir cette trajectoire est l’accès aux compétences nécessaires à la décarbonation.
La Chimie, qui est un secteur très innovant, prévoit de recruter 120.000 collaborateurs d’ici 5 ans. Il est donc indispensable de proposer des formations initiales et continues qui intègrent les compétences attendues pour décarboner les activités de la Chimie, mais aussi pour développer des solutions nouvelles au service de la transition écologique des autres secteurs de l’économie.
L’ambition du projet Decarbochim est de répondre à ce défi en mettant à disposition des formations d’excellence fondées sur un même référentiel de compétences au service de la décarbonation des industries de la chimie. L’enjeu est aussi de diffuser la culture de la décarbonation auprès des étudiants de la chimie, mais aussi plus largement auprès de tous ses salariés.
Ce projet est unique par l’ampleur du consortium impliqué puisque les écoles d’ingénieurs en chimie et génie des procédés de la Fédération Gay-Lussac1 et 22 départements d’IUT2 chimie et génie chimique ou génie des procédés y sont associés.
Doté d’un budget global de 9,4 millions d’euros sur les 5 prochaines années, il comporte trois volets : le développement de contenus de formation pour la décarbonation (recontextualisation de modules de formation, nouveaux contenus…) des infrastructures et des équipements pour la diffusion des outils pédagogiques (installations de 30 pilotes maillant le territoire, plateforme LMS) et la diffusion d’une culture de la décarbonation et la promotion des métiers.
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