Les 80 millions d’euros destinés à apporter « une aide de trésorerie exceptionnelle pour les exploitations viticoles en grande fragilité économique » ont été ventilés par le ministère de l’Agriculture sur des critères très contestés.
En effet, il a été choisi de se baser sur la production commercialisée en 2018. Mais, cela pénalise très fortement les petites appellations contrôlées dont les rendements sont faibles.
Résultat, les viticulteurs des Pyrénées-Atlantiques ne vont bénéficier que de 260.000 euros, ce qui est considéré comme très largement insuffisants. La déception est grande par rapport à l’effet d’annonce du gouvernement.
Les viticulteurs des Hautes-Pyrénées devront se contenter d’un total de 30.000 euros, tandis que le Gers recevra 5,03 millions d’euros. Il faut savoir que le Lot-et-Garonne bénéficiera de 970.000 euros, la Dordogne de 1,41 million et la Gironde de 14,24 millions.
La situation est devenue dramatique pour des petites exploitations frappées par notamment par le gel en 2021 et en 2022, puis le mildiou en 2023.
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