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Coup de coeurStéphanie Minvielle en Miss Zabaldu

D’où vient le fameux tablier d’Huguette, dans Scènes de ménage, sur M6 ? De Habas à Las Vegas, des articles tendance
MISS ZABALDU 4
Bienvenue dans ces colonnes à Miss Zabaldu. Naturellement, ce n’est pas son vrai nom. Il est vrai que Stéphanie Minvielle, c’est moins vendeur, moins local, moins typé. Et côté typé, la demoiselle se pose un peu là, avec ses cheveux roses et sa détermination à faire frissonner les montagnes.

Tout part d’une idée, et il vaut mieux avoir une sacrée bonne idée quand on veut monter sa boîte. Lancer sur le marché des tabliers et des vestes pour pâtissières et pâtissiers.

C’est vrai qu’elles ne ressemblent guère aux tabliers de mamie Nova, ses vestes. La miss les a imaginées comme un mélange de féminité, de peps et d’élégance. Car on peut être tout ça dans sa cuisine. C’est Nougaro qui chantait ; « J’aime les mains d’une femme dans la farine… » Là, il serait comblé. Bon d’accord, ce n’est pas donné donné, 69 ou 79 euros, mais la beauté et la singularité sont à ce prix.

Une vraie boule d’énergie et de volonté, que cette miss de 34 ans, mère de deux enfants, qui a fait son apprentissage à l’Opéra de Bordeaux, où elle a appris « la minutie et le travail bien fait. »

Ses prototypes en main, elle n’hésite pas à payer de sa personne, en partant à Birmingham rencontrer le champion du monde Bryson Perkins, qui lui commande aussitôt un tablier, puis à New-York, où le chef Rubber tombe raide dingue de ses créations et lui propose de les vendre dans son magasin de Las Vegas. Ainsi a débuté l’aventure le 10 juin dernier.

Cerise sur le pompon, enfin, sur le tablier, la miss vient d’être élue finaliste du concours national « Le formidable e-commerçant », ce qui signifie qu’elle fait partie des cinq élus, parmi 510 participants. Elle n’a pas gagné, de peu. Chapeau !

Et comme elle est du genre volontaire, elle s’est inscrite à l’épreuve qualificative du concours des Meilleurs Ouvriers de France, une épreuve de longue haleine où généralement on ne réussit pas du premier coup ; mais pouvoir mettre des galons bleu-blanc-rouge sur ses épaules serait la récompense suprême.

Où trouver ses créations ? A Las Vegas ou plus facilement à sa boutique de Puyoô ou sur Internet, où 6.000 fans, qu’elle appelle ses « pastel » la suivent déjà. Vous aussi ?

Informations sur le site internet

 

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