Trois ans d'attente. Long ? Ca dépend pourquoi ! Et surtout pour quel résultat. Ici, pour attendre que l'Ademe donne le coup d'envoi d'un énorme chantier (autrefois appelé proket Fongeosec) à 80 millions d'euros, et l'apparition d'une filière de la géothermie à Lons.
Le cocorico qui nous vient est double, puisqu'à la bonne nouvelle s'ajoute le fait que Lons soit ainsi le seul projet français retenu par l'Ademe.
Ce qu’il faut savoir…
Aux commandes financières, on retrouvera aussi Fonroche Géothermie, groupe lot-et-garonnais dont une filiale est installée à Pau. Et dont on prétend qu'il est prêt à investir quelque 400 millions d'euros dans la géothermie et la centrale qui pourrait sortir de terre dès 2017.
Au concret, c'est grâce à la géothermie profonde (3 à 6 kms) alliée à la chaleur de la Terre permettant de remonter une eau à plus de 150° que l'on devrait produire 5,5 MW d'électricité et de chaleur.
Parce que la géothermie à la française représente l'avenir, et surtout qu'elle peut facilement s'exporter à l'étranger. En tout cas, le projet de Lons ressemble au lancement de quelque chose de bien plus important qu'une basique centrale électrique géothermique, mais bien l'émergence d'une filière à part entière.
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