Offrir aux artistes une résidence, cela consiste à leur donner les conditions techniques et financières pour concevoir, écrire, achever, produire une œuvre nouvelle, pour préparer et conduire un travail original et y associer le public, dans le cadre d’une présentation.
Les dernières en date ayant été Amaia Hennebutte, pour une résidence de littérature jeunesse en langue basque, et Julie Chaffort sur un projet filmique, inspiré d’une comédie musicale, intitulé We Need Space to Hunt. Elle y demeurera jusqu’en mars prochain. Du 15 mai au 15 novembre, ce sera le tour de Paul Duncombe, sur Arte Olastikoak, une réflexion sur l’interaction entre être humain et nature.
Preuve de son ouverture d’esprit, Nekatonea est ouverte à tous les processus créatifs, arts plastiques, littérature, musique, danse, poésie et photographie, le tout dans un cadre grandiose.
En parallèle ont été mis en place des stages pour les jeunes, leur permettant de créer, d’imaginer leur microcosme mi végétal, mi animal avec des espèces marines, le modelage, la céramique. Chacun pouvant ainsi découvrir le territoire de la Corniche basque et ses richesses, ainsi bien sûr que le château observatoire d’Antoine d’Abbadie et les pratiques artistiques et le processus de création des artistes en résidence.
En vingt ans, ce sont 60 créateurs qui se sont succédé ici. La petite histoire retiendra que le premier fut Asier Pérez Gonzalez, de Bilbao, suivi du photographe allemand Peter Neusser, du sculpteur polonais Grzegorz Raczka qui exposa ses œuvres au muse Bonnat et du français Laurent Millet et sa « caméra obscura ». Depuis, ce dernier expose… à New York. Que de chemin depuis Abbadia !
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