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Locations courte duréeLes hôteliers mobilisés !

Roland Héguy, président national de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière, attire l’attention des élus sur la location des meublés via les plateformes…
BIARRITZ VUE
Il s’agit avant tout d’éviter une concurrence déloyale mettant en danger les professionnels qui, eux, sont soumis à des règles très contraignantes et coûteuses.

Roland Héguy, accompagné de Laurent Duc, président national de la branche hôtellerie, ont entrepris un tour de France des mairies pour demander la mise en place d’un contrôle efficace de ce type de locations. Dans ce cadre, ils ont organisé une conférence de presse à Biarritz, avec Jean-Pierre Istre, président de l’Umih Pays Basque.

Selon l’organisation professionnelle, 90% des locations meublées en France ne sont ni enregistrées, ni déclarées. Pourtant la loi « Elan » impose désormais d’obtenir un numéro d’enregistrement auprès de la commune, pour pouvoir mettre son bien en location de courte durée via une plateforme en ligne, Airbnb ou toute autre. Autre mesure, la loi limite la location d’un logement à 120 jours par an.

Or, l’UMIH a constaté que, dans la plupart des régions, près de 90% des annonces sur les plateformes de location ne mentionnent par de numéro d’enregistrement et sont donc dans l’illégalité.

« Le temps est désormais à l’appropriation par les communes de ses dispositifs. Nous voulons sensibiliser les municipalités aux dispositifs législatifs et aux sanctions encourues par les plateformes de locations meublées en cas de non-respect de la législation. Aujourd’hui, la loi et les sanctions existent, il est impératif que les villes les mettent en oeuvre ! » a insisté Roland Héguy.

« La mise en place du numéro d’enregistrement permet à la Ville de connaître précisément l’offre locative dédiée à la location meublée, et de conduire une véritable politique touristique locale en adéquation avec l’offre réelle ».

Les amendes prévues par la loi sont lourdes, puisqu’elles peuvent atteindre 5.000 euros pour absence de déclaration par les propriétaires, et même 10.000 euros par bien loué plus de 120 jours par an. Quant aux plateformes qui ne respectent pas les règles, il peut leur en coûter 50.000 euros.

Le sujet est bien entendu particulièrement sensible sur les côtes basque et landaise avec le développement spectaculaire du tourisme et son étalement sur des saisons nettement prolongées.

Il ne reste plus qu'aux élus à faire appliquer la loi.

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