Chaque jour qui passe nous rapproche du grand événement : dans un an, quasiment jour pour jour, le 16 ou le 17 janvier 2016, Saint-Sébastien deviendra officiellement la Capitale européenne de la culture.
Et déjà, on voit les choses en grand.
Ce qu’il faut savoir…
À commencer par la tambourrade, ce défilé sonore qui a lieu chaque 20 janvier dans les rues de la ville. Vingt-quatre heures ininterrompues de percussions, qui prend son départ place de la Constitution, au son de la Marche de Saint-Sébastien, due au talent du maître Raimundo Sarriegui.
Et puis attention, hein, il ne s’agit pas de l’orchestre à Mimile. Ici, on voit les choses en grand : 14.000 participants cette année, avec une centaine de compagnies de vingt à cinquante tambours, sans compter les cuisiniers habillés de blanc, cantinières et musiciens.
Et on en attend 17.000 l’an prochain, étant donné l’importance historique du moment.
Et puis, et puis, et puis c’est tout ce que l’on sait pour le, moment, puisque les organisateurs n’annonceront le programme précis que courant février. On connaît toutefois deux thématiques qui seront abordées, « Conversations » et « Vagues d’énergie ».
La première a pour but de « mettre en dialogue » la Capitale pour générer des projets ayant trait à la création. La seconde incitera les citoyens à proposer leurs propres projets culturels.
Quant à la thématique, elle reste celle qui lui a permis de remporter le titre tant convoité : des Voix, la Paix et la Vie.
En revanche, le projet de construction d’une réplique du baleinier du XVIe siècle le San Juan, le bateau qui devait sillonner l’Europe en tant qu’ambassadeur itinérant de la Capitale a été abandonné, faute de temps. Une économie de quatre millions d’euros, aussi.
Une sorte de pied de nez aux jurés qui avait choisi Donostia, pour qui l’idée de ce bateau émissaire avait été prépondérante dans leur choix. Pas grave, la fête sera belle.
Informations sur le site Internet de Donostia 2016
http://youtu.be/smb-ICLo7mg
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