TOP 14Bayonne résiste bien mais perd. Pau trébuche encore et inquiète

Invaincu à domicile, l’Aviron Bayonnais se rendait en Gironde, gonflé par ses performances face aux favoris. Malgré cette défaite, il a montré qu’il pouvait mener la vie dure aux gros calibres, chez eux.

Les deux prochains rendez-vous seront estampillés Challenge européen : déplacement à Trévise (samedi 14 janvier à 14h), puis réception des Scarlets (samedi 21 janvier à 14h).

Ce sera l’occasion de préparer la suite du Top 14, avec l’accueil de Brive (28 janvier) et une expédition à Toulouse (4 février, le premier doublon avec le Tournoi des 6 Nations).
 
Il y avait des regrets et de l’espoir, côté bayonnais. Même si Bordeaux mérite sa victoire. Regrets d’un retard à l’allumage sanctionné par un écart de 10 puis 17 points (20-3, 50e). Manque de concentration ? Mode diesel comme à Pau et contre Toulon ?

Espoir avec une dernière demi-heure qui a fait trembler Chaban-Delmas, avec notamment deux ballons portés victorieux, conclus par Torsten Van Jaarsveld (23-15, 77e). Comme l’a souligné Maxime Machenaud, « on est des chiens, on ne lâche rien »

La Section Paloise malmenée par Bayonne puis assommée par le Stade Français a concédée à Lyon une victoire bonifiée (3 essais à 0). Dur ! Elle avait la chance de recevoir une équipe de Lyon en plein doute, malheureusement elle n’a pas su en profiter. Elle reste à la 12e place et glisse dangereusement vers la zone rouge.

Après la parenthèse européenne, Pau se rendra à Toulon (28 février), puis accueillera le Racing (4 février, doublon international). Du lourd.

Programme du Challenge européen : réception des Dragons (vendredi 13 janvier à 21h) puis déplacement chez les Cheetahs (dimanche 22 janvier à 16h15).
 
Après trois défaites et un nul au Hameau, la position devient délicate pour Pau et inquiète. D’autant plus que le LOU n’était que l’ombre de lui-même une grande partie de la rencontre. Dans un Top 14, très serré, il ne suffit plus d’avoir un bon rugby, il faut ce « plus » qui fait la différence, souvent au mental, avec les tripes, avec la rage. Il faut être meilleur que les autres. Tout simplement.

Avec son effectif à haut potentiel, Pau n’a pas encore trouvé la recette pour se battre dans le haut du classement plutôt que pour le maintien en Top 14. Les Béarnais n’ont pas marqué le moindre essai en deux matches : c’est un signe qui doit alerter. Pas de raison de ne pas y arriver, à condition de retrouver la flamme indispensable et la folie qui va avec. Au-delà de l'obsession des statistiques, la voie est dans l’humain.