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Shield Robotics concrétise les idées les plus folles et innovantes

Installé à Domolandes, le bureau d’étude spécialisé dans la robotique et les drones innove constamment pour réaliser les projets de ses clients. Il travaille déjà sur les transports du futur…
Le E-Wings, un des projets de la start-up Shield Robotics, implantée à Domolandes.
Anthony Gavend est passionné par le code et le monde de l’informatique depuis ses 12 ans. Lors de ces études au collège de Peyrehorade, cet autodidacte a créé ses premiers logiciels de contrôle de réseau, toujours utilisés pour sécuriser l’accès des élèves.

« J’aime construire des choses qui n’existent pas, être un pionnier et ouvrir des voies. C’est le goût du challenge qui me motive », souligne l’entrepreneur landais, qui a déjà créé une dizaine d’entreprises. Les hasards de la vie et des rencontres lui font s’intéresser à l’univers des drones.

En effet, Fabien Farge, médecin urgentiste pour le SAMU 40 à Biscarose, voulait mettre au point un drone de sauvetage en mer capable de prendre en charge ou d’aider les potentielles victimes. Il rencontre Anthony Gavend et concrétisent ensemble ce projet en 2016, en créant Helper Drone, à Hinx.

Au cours de ces dernières années, l’inventeur de 34 ans a acquis une solide expérience dans ce domaine, et travaille notamment avec l’armée. Il y a trois ans, il a été nommé par la France expert dans le domaine auprès de l’Union européenne.

« Notre spécificité est que nous ne sommes pas des ingénieurs, mais plutôt des adeptes de l’expérimentation. Les ingénieurs vont construire des machines ultras sophistiquées et chères, mais ne vont pas oser tester les limites de leur appareil. Contrairement à eux, au début, nous avons volontairement crashé des drones pour connaître leurs compétences réelles. On nous prenait pour des fous d’ailleurs, mais aujourd’hui, on en sait beaucoup plus qu’eux sur le sujet », souligne Anthony Gavend.

Shield Robotics est née en 2020 et basée à Saint-Geours-de-Maremne. Spécialisée dans la robotique, l’entreprise de 17 salariés conçoit et vend des robots accessibles et innovants, rover de transport de charge, drone de surveillance, transport de matériel à grande autonomie, mini véhicule de contrôle rapide, drone flottant pour l’étude et la sécurisation des lacs, fleuves...

Des collaborations ambitieuses

« En tant que bureau d’étude, nous assistons aussi d'autres sociétés ou groupes dans leur choix technologique et proposons des solutions d'intégrations, de paramétrages, d'études, simulations pour la fabrication de drone, rover... », précise-t-il.

Actuellement, la start-up landaise planche sur les transports du futur. Parmi ses projets phares, on peut notamment citer le E-Wings, réalisé en collaboration avec l’entreprise Skyvibration et le champion du monde de wingsuit Vincent Descols. Le 29 mai dernier, ils ont testé en première mondiale, ce wingsuit équipé de quatre turbines électriques permettant de parcourir de plus longues distances et de voler jusqu’à 250 km/h.

« Cela nous a demandé une année de travail. Vincent Descols est venu nous voir avec ce projet en tête et ça a été un coup de foudre, autant pour le côté humain que technique. Nous l’avons testé pour la première fois à 100 % de ses capacités, au-dessus du bassin d’Arcachon. »

Portant l’ambition de fabriquer « des machines qui dépassent le commun des mortels », Shield Robotics élabore également pour l’armée française des drones militaires de 25m2 capables de porter jusqu’à 500 kg de matériel. Tout récemment, l’entreprise landaise a aussi dévoilé le premier prototype de Formule 1 volante avec pilote embarqué, en partenariat avec la société monégasque MC clic.

« D’autres projets vont être annoncés d’ici la fin de l’année : nous travaillons sur un système qui permettrait au public d’être le pilote dans un vaisseau drone volant en toute sécurité. Nous venons d’ailleurs de déposer les brevets. On étudie aussi un système d’immersion pour vivre en live et au sol le saut en parachute d’une autre personne. C’est assez incroyable », révèle Anthony Gavend.

Une semaine de quatre jours pour mieux concilier vie pro et vie perso

Le Landais voulait créer une start-up innovante en tout point. Le pari est gagné, puisqu’il a interdit les heures supplémentaires à ses salariés et a instauré la semaine de 4 jours dans son entreprise « sans perte, ni gain de productivité pour l’entreprise, mais un meilleur équilibre entre la famille et le travail », assure-t-il

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