Le Néo-Zélandais Simon James Mannix, actuel entraîneur des lignes arrières du Munster (Irlande), a signé pour 2 ans en tant que manager sportif du club de rugby palois.
« Simon Mannix est un grand bonhomme du rugby européen et mondial. Sa venue en tant que manager sportif est une fierté pour notre club et pour notre région » a annoncé Bernard Pontneau.
C’est avec ces propos que le président de la Section Paloise a annoncé, cet après-midi, que l’ancien All Black vient de parapher son contrat.
On avait déjà vu son énergie débordante au Hameau, sur le banc du Racing Metro, en 2009. Il sera désormais du côté des Vert et Blanc. Mannix à la Section Paloise, c’est assurément une très belle prise pour les dirigeants.
« Il aurait pu aller n’importe où en Europe, mais il a choisi notre projet. Il va enrichir notre staff, avec Joël Rey et David Aucagne. Au Munster, c’est l’école du détail. On cherchait ce type d’amoureux de la précision. Le timing est bon, nous allons pouvoir préparer la prochaine saison avec lui. Il est déjà au courant des pistes de recrutement et nous a déjà donné une feuille de route avec des axes de travail à suivre. Il connaît très bien le rugby français, notamment par le biais du Racing Metro. Au travers de sa signature et de la vision internationale qu’il amènera, cela montre que nous croyons au futur » a indiqué Bernard Pontneau, accompagné de son vice-président Yannick Le Garrérès, quelques minutes après avoir paraphé le contrat de Simon Mannix.
« A 42 ans, il est à même de faire la synthèse de ses différentes expériences, en tant que joueur ou entraîneur ». De la rigueur, issue de son apprentissage sur le banc du Munster, mais aussi de la créativité, captée du côté des Blacks, avec lesquels il a évolué à 9 reprises… voilà le cocktail détonant qui arrive au Hameau.
Un Hameau et des supporters qui se posent des questions sur la qualité du jeu produit en ce moment, après la victoire étriquée face à Albi.
« Je ne suis pas un adepte de la langue de bois. Une belle fête au Hameau sera difficile. Mais, pour moi, nous jouerons quand même les phases finales. Après avoir été dans la peau du favori et avoir échoué en finale l’an dernier, nous sommes désormais dans celle de l’outsider. Cela me va bien. C’est un challenge magnifique. Notre jeu est actuellement dans le dur mais le but est de rassurer les joueurs. On ne perd pas son rugby en trois matches. Nous sommes encore vivants, malgré la désillusion de l’an dernier. Il faut rebondir là-dessus » souligne Bernard Pontneau.
Une note d’espoir pour un Simon Mannix qui posera ses bagages début juin en Béarn.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire