Abonnez-vous
Publié le

1500 COUPS DE POUCEQuand l'autopartage débarque au Pays basque

S'appuyant sur le réseau Citiz, la société AUPA va mettre à disposition 6 véhicules d'ici la fin du mois de juin sur le BAB.
L'un des 6 premiers véhicules en autopartage sur le BAB
Optimiser l'usage des voitures en ville permettra de réduire leur effectif, préservant ainsi les ressources et diminuant l’empreinte écologique de vos déplacements.
L'autopartage pour partir en vacances
Aupa DR

En ce moment, beaucoup d'alternatives à la voiture personnelle sont mises en œuvre par l'État français, les institutions régionales ou encore les entreprises. Nous vous parlions dernièrement de l'application de covoiturage Karos qui, avec l'aide de la Communauté d'Agglomération Pays Basque, permettait aux passagers de voyager gratuitement via l'application, la CAPB prenant en charge le coût revenant au passager. Quelles sont donc les autres moyens de mobilité durable ?

Outre le vélo, la trottinette, les transports en commun et donc le covoiturage, un nouvel acteur fait son entrée sur une autre façon de circuler : AuPa, signifiant l'AUto-PArtage. Aupa est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) créée en décembre dernier qui compte parmi ses sociétaires des entreprises comme Sokoa, Enargia ou encore le COL (Comité Ouvrier du Logement). L'avantage ? Tout le monde peut devenir sociétaire de Aupa et ainsi à contribuer à un monde meilleur.

Ce type d'offre n'existant pas au Pays Basque, c'est Aupa qui s'est décidé à la créer sous l'impulsion de Marion Pichery, présidente d’Aupa et Emeline Robillard, sa directrice générale. Ce nouveau service a pour objectif de contribuer à réduire la place de la voiture dans la ville et ainsi, par déclinaison, accélérer la transition écologique du territoire tout en permettant aux usagers de faire des économies.

Tout le monde y gagne

Dans l'autopartage, c'est gagnant-gagnant. D'une part pour les communes qui voient le flux de véhicules se réduire, mais aussi pour l'utilisateur qui n'a plus à se soucier de l'entretien de sa voiture et surtout de la problématique du stationnement. En effet, il faut se rendre compte qu'un véhicule en autopartage équivaut à remplacer entre cinq et huit voitures de particuliers. Le manque de places de stationnement en ville peut rapidement être résolu de cette manière.

Certes, l'autopartage n'est pas la solution miracle non plus. Les personnes qui se rendent à leur travail matin et soir ne peuvent pas adopter ce moyen de transport. Cependant, tous les autres automobilistes occasionnels représentent tout de même un effectif non négligeable.

D'ici la fin du mois de juin, six véhicules seront mis en service sur la BAB : à la gare et à la mairie de Bayonne, sur les allées Boufflers, à la mairie d’Anglet, aux allées Montory, à la gare et au centre-ville de Biarritz. Aupa est déjà en quête de partenariats afin de développer le concept pour certaines entreprises ou encore avec les bailleurs sociaux.

COUP DE POUCE

Vous pouvez aider au développement du concept de Aupa, dans un premier temps en diffusant cet article autour de vous ou en le (auto) partageant sur vos réseaux sociaux. Et si l'idée de l'autopartage vous séduit, vous pouvez aussi souscrire à des parts sociales, dont le montant s'élève à 200 euros. Beaucoup d'usagers ont sauté le pas et quelques grosses structures du paysage économique basque soutiennent le projet.

Des économies d'énergie et d'argent

Selon l'Automobile Club, une voiture personnelle coûte en moyenne 6 000 euros par an. Ainsi, si vous parcourez moins de 10 000 km par an, l'alternative Aupa vous reviendrait moins chère. Avec un tarif de 2,50 euros de l'heure auquel vous ajoutez un tarif au kilomètre, le calcul est vite fait, sachant que vous n'avez pas à vous occuper de l'assurance ni de l'entretien et que le carburant est compris dans le prix.

La flotte Aupa est prête pour la fin du mois
Aupa DR

Aupa fait partie du réseau Citiz, l'un des pionniers de l'autopartage. Présent dans pas loin de 200 villes en France, vous avez la possibibilité d'avoir accès à une flotte de 2 000 véhicules sur le territoire national. Afin de préserver les ressources et diminuer l’empreinte écologique des déplacements, pensez à cette alternative parce que « en optimisant l’usage des voitures, l’autopartage réduit leur place en ville. »

Sébastien Soumagnas

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi