Que de temps passé depuis les années 90, lorsque la municipalité décida de confier la direction artistique de La Gespe au rocker Pierre Domengés, le fou des Ramones.
Depuis, la scène tarbaise est devenu le lieu de rencontre des amoureux de la musique, et même de toutes les musiques du monde.
Exemple cette année avec la venue entre autres des Tambours du Bronx, de Paco Ibañez et de Cali.
Ce qu’il faut savoir…
Le 17 mars, c’est Paco Ibañez qui occupera la scène. Fortement impressionné par Georges Brassens et Atahualpa Yupanqui, intime de Salvador Dali, qui lui signe sa première pochette, il est révélé dans les années soixante par trois chansons devenues cultes, « La poesia es un arma cargada de futuo », poème de Gabriel Celaya, « Balada del que nunca fue a Granada » de Rafael Alberti et « Andaluces de Jaén » de Miguel Hernández.
Symbole de la chanson poétique espagnole, il est un artiste rare et si, par hasard, vous ne le connaissez pas, il est plus que temps de le découvrir.
Cali prendra sa suite le 27, dans un tout autre registre. L’ancien membre du groupe « Pénétration anale » aura à cœur de faire reprendre par le public son tube « C’est quand le bonheur ? »
Le 30 mai les seize musiciens énergiques des Tambours du Bronx, le groupe (français) de percussions urbaines, qui crée sa musique en frappant violemment sur des bidons, une technique qu’on qualifie de « percussions expérimentales en musique industrielle ».
Pour la petite histoire, ils avaient été révélés lors du défilé du bicentenaire de la Révolution avant de faire les premières parties de Jimmy Page, de Robert Plant (ex Led Zeppelin) ou de notre Johnny.
Ajoutons pour faire bonne mesure la présence de Soviet Suprem, nominé aux prochaines Victoires de la musique, du combo new-yorkais Outernational, de Pierrick, le chanteur des Malpolis, de l’accordéoniste Khoryne, ainsi que The Originals Wailers, composé des descendants du dieu Bob Marley.
Tout cela nous donne une programmation riche et originale. Comme toujours à La Gespe.
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