Le séisme de magnitude 4,7 qui a secoué le 29 avril la Bigorre et l’Est Béarn, avec un épicentre à deux pas de Lourdes, confirme une fois de plus que ce secteur occupe la première place des territoires en matière de risques sismiques.
L’activité sismique s'est historiquement traduite par des tremblements de terre destructeurs (Bagnères-de-Bigorre en 1660, Arette en 1967, Arudy en 1980). Ces tremblements de terre sont dus à la confrontation entre deux plaques tectoniques : la plaque Iberie et l'immense plaque Eurasie. Leur entrée en collision, il y a 100 millions d'années, a permis la formation des Pyrénées.
Le massif forme donc une frontière active entre ces deux plaques. Aujourd’hui encore, la poussée de la plaque ibérique sous la plaque eurasienne se poursuit à raison d'1 millimètre environ par an. Ce qui contribue d'ailleurs à élever lentement la chaîne pyrénéenne. En conséquence, on dénombre 400 séismes par an avec une magnitude supérieure à 2 sur l'échelle de Richter.
Si la plupart des tremblements de terre sont de très faible intensité, deux à trois par an sont de force 4, et il y en aurait un de force 5 tous les 10 ans.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire