En juillet, le BàO est devenu une SCIC, c’est-à-dire une société, une coopérative, et le tout d’intérêt collectif. De cela, c’est le terme « coopérative » qui importe, donnant à 1 personne 1 voix en assemblée générale, et celui « d’intérêt collectif », selon lequel tous les associés se retrouvent autour d’un objet commun, rendant des services à la collectivité ; pile poil le cas du Bouche à Oreille ; dorénavant, le fonds pourra être transmis aux habitants du village.
Tous ensemble, tous ensemble, oui !
Une institution, un lieu magique devenu au fil des ans le rendez-vous de ceux qui apprécient la gastronomie de marché, les producteurs locaux, les produits issus des circuits courts ou bios, ou du potager attenant, les vins naturels, les armagnacs (bios aussi) et la musique, avec toute l’année des concerts, qu’ils soient de rock, de jazz ou même de musique classique.
À la tête de cet endroit digne de Candide et de Curnonsky, se trouve un couple, Arthur et Séverine Pailhès, tombé il y a huit ans amoureux de ce bistrot de village qui ne payait pas de mine. Des « gérants » désormais ravis de l’opportunité de cette SCIC qui permet de mettre à jour quelques projets, comme par exemple celui d’embaucher un maraîcher bio, de créer pour l’an prochain un festival de gastronomie, voire de lancer une résidence d’artistes. Existe déjà une maison d’artisans d’art, comprenant ateliers et boutique, autant d’attraits pour le visiteur.
Et les lendemains qui chantent, c’est déjà une réalité !
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