Des vagues successives avec le covid-19 ?
Aux dernières nouvelles, le conseil scientifique a souligné que les mesures telles que le reconfinement ne suffiront pas à éviter, cet hiver et au printemps, des « vagues successives » de recrudescence de l’épidémie, jusqu’à l’arrivée des premiers vaccins et/ou traitements, peut-être au deuxième trimestre 2021. « Il y a devant nous de nombreux mois avec une situation extrêmement difficile », prévoit l’instance qui conseille le gouvernement.
Les élus locaux au soutien du commerce de proximité
Le reconfinement à plusieurs vitesses soulève de nombreuses incompréhensions et interrogations. La problématique majeure concerne la fermeture des commerces de proximité, alors que, dans le même temps, le gouvernement incite toutes les autres entreprises à travailler ; et l’importance de la circulation dans les zones urbaines que sur les grands axes montre que le nombre de personnes réellement confinées chez elles est assez limité. Certains maires ont engagé un bras de fer avec l’État en prenant des arrêtés municipaux autorisant l’ouverture des magasins en centre-ville. L’Association des maires de France a demandé un « réexamen » de la notion de commerces de première nécessité en prenant la défense des librairies et des salons de coiffure. « Il faut rouvrir la liste des dérogations dans les plus brefs délais », estime le vice-président Laignel, en évoquant d’autres commerces, tels les fleuristes et les marchands de jouets. L’AMF invite le gouvernement à miser sur la concertation en le mettant en garde face à l’impact des mesures Covid sur la culture et le sport, deux domaines « indispensables » selon elle, pour favoriser l’acceptabilité des décisions gouvernementales. Pour de nombreux élus locaux, le pouvoir « sous-estime » l’ampleur de la lassitude dans le commerce de proximité.
L’influenza aviaire menace à nouveau les élevages
Même si le risque est encore modéré, les exploitations de palmipèdes à foie gras se sont mises en ordre de bataille pour pouvoir réagir à la moindre alerte, et endiguer toute contamination. Il faut dire qu’après deux épidémies successives qui ont fait des dégâts considérables, la profession a pris des mesures exceptionnelles pour éviter une nouvelle catastrophe. Les virus H5N8 puis H5N1 (2016), transportés par des oiseaux migrateurs, ont décimé les élevages du bassin de l’Adour. La Préfecture des Landes a adressé un message : « L’ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent des oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire. En cas de contact, un nettoyage approfondi et une désinfection des zones ou effets concernés doivent être appliqués. Toute découverte d’un cadavre d’animal doit être signalée aux autorités sanitaires ou à un vétérinaire ». Pour rappel, la production de foie gras génère plus de 100.000 emplois directs et indirects. 70% des 20.000 tonnes mises sur le marché chaque année proviennent du Grand Sud-Ouest. Quant à l’élevage de canard, il représente 8% de la production de volailles en France.
Les chasseurs ne savent pas sur quel pied danser
En fin de semaine, la Fédération nationale déclarait que la chasse était « suspendue pour le moment, car les chasseurs, citoyens responsables et solidaires, ne font pas exception aux nouvelles règles de confinement ». De leur côté, plusieurs Fédérations départementales ont souligné que rien n’interdisait la chasse au petit gibier, à condition de rester dans un rayon de 1 km de son domicile et de ne pas sortir plus d’une heure. Ce n’est pas si simple, puisqu’il est interdit de tirer à moins de 150 mètres d’une maison, d’un bâtiment ou d’une route. De son côté, la chasse à la palombe a été stoppée nette en pleine saison des grandes migrations. Frustrant ! Enfin, concernant le grand gibier, des battues seront certainement autorisées, tout simplement pour éviter des dégâts considérables dans les cultures, voir même pour intervenir en zone urbaine pour écarter des animaux nuisibles.
Deux nouveaux bâtiments pour la BA118 à Mont-de-Marsan
Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée aux Armées, est venue inaugurer ces nouvelles installations destinées à la maintenance des Rafale et au nouveau centre de simulation. La Base aérienne montoise est devenue une référence pour ce chasseur produit par Dassault Aviation. Un avion qui a une forte coloration Sud-Ouest : il est conçu à Mérignac, avec une production sur différents sites, dont Martignas et Biarritz (panneau de voilure et dérives, ainsi que les 350 éléments de structure en matériaux composites) ; des centaines de sous-traitants de la région travaillent également pour le Rafale.
Bayonne retrouve son drive de producteurs
La Ville a décidé de pérenniser une offre hebdomadaire complète de produits frais, locaux et fermiers. Le drive donne accès à des producteurs locaux engagés dans une agriculture maitrisée ou bio, proposant des produits laitiers, des œufs, des fruits et légumes, de la viande (poulets, mouton)… On y trouve aussi : le pain bio à l’ancienne de la Biolangerie des Moulins ; le fromage de brebis du berger transhumant Mathieu Aramburu ; les produits des des maraîchers et producteurs de fruits, Pierrette Mailharrancin, Judicael Mbemba et Philippe Lalanne. L’offre est adaptée à la saison. En ce moment : des gâteaux basques originaux et du vin ; à la Toussaint, des fleurs de type chrysanthèmes. Les paniers doivent être sélectionnés en ligne (cliquez ici) ou par téléphone (07 55 59 68 08) du lundi au vendredi de 9h à 12h. Ils sont à retirer au drive de la place des Basques, le mercredi entre 17h30 et 19h30.
Ovalie : les 28 pour les îles Fidji
Le staff des Coqs a donné la liste des joueurs mobilisés pour le match du 15 novembre, pour le compte de la Coupe d'automne des nations. Pour la plupart ce sera le dernier match de cette session puisque les joueurs ne peuvent pas cumuler plus de 3 feuilles de match. Talonneurs : Teddy Baubigny (Fidji), Camille Chat (Racing), Julien Marchand (Toulouse). Piliers : Dorian Aldegheri (Toulouse), Cyril Baille (Toulouse), Demba Bamba (Lyon), Jean-Baptiste Gros (Toulon), Mohamed Haouas (Montpellier). Deuxième-ligne : Cyril Cazeaux (Bordeaux), Bernard Le Roux (Racing), Romain Taofifenua (Toulon), Paul Willemse (Montpellier). Troisième-ligne : Grégory Alldritt (La Rochelle), Dylan Cretin (Lyon), Charles Ollivon (Toulon), Cameron Woki (Bordeaux). Demis de mêlée : Baptiste Couilloud (Lyon), Antoine Dupont (Toulouse). Demi d'ouverture : Romain Ntamack (Toulouse). Trois-quarts centre : Julien Delbouis (Stade Français), Gaël Fickou (Stade Français), Virimi Vakatawa (Racing 92), Arthur Vincent (Montpellier). Trois-quarts aile : Gabin Villière (Toulon), Vincent Rattez (Montpellier), Arthur Retière (La Rochelle). Arrières : Anthony Bouthier (Montpellier), Thomas Ramos (Toulouse). Neuf joueurs sortent du groupe pour ces dix jours de préparation : Georges-Henri Colombe, Peato Mauvaka, Killian Geraci, Baptiste Pesenti, Anthony Jelonch, François Cros, Baptiste Serin, Matthieu Jalibert et Olivier Klemenczak.
Agen met Christophe Laussucq sur la touche
Le début de saison très difficile des Lot-et-Garonnais a conduit le président Jean-François Fonteneau à tenter un électrochoc avant que la situation soit irréversible. C’est le staff qui a fait les frais de l’opération et l’ancien manager du Stade Montois a été remercié ? En attendant le recrutement d’un nouveau coach, l’auto-gestion sera la règle. Pour rappel, Agen a encaissé 7 défaites en 7 matches, n’engrangeant qu’un petit point de bonus défensif.
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