Le réchauffement de la planète, c’est pas du flan ! Et si un réchauffement de l’ambiance générale mondiale pourrait être un point positif, celui de notre Terre qui n’en fait qu’à sa tête reste plein d’interrogations.
Les glaciers fondent et la mer monte… On va brader les maisons en bord de mer ! Mais qui voudra encore s’y installer ? D’ailleurs les anciens, pas fous, ne s’installaient jamais au bord de la mer mais choisissaient plutôt les hauteurs. O tempora, ô mores comme on dit dans Astérix… les temps anciens étaient des temps sages où le premier travail de l’homme consistait à observer la nature et à organiser son activité en fonction de celle-ci.
Ah, on veut faire les malins, l’homme se prend pour Dieu, s’imagine qu’il peut soumettre terre, eau, espace à son bon vouloir. Les catastrophes naturelles ont toujours existé et doit-on d’ailleurs parler de catastrophes ? A l’échelle de l’histoire de l’univers sans doute ne s’agit-il que de la vie normale de la planète. Comment sont nées nos Pyrénées ? De la collision de la plaque africaine avec la plaque européenne au milieu du cénozoïque à l’oligocène et c’était hier, il y a quarante millions d’années, non mais ! Les plaques, elles, continuent à se colliser, enfin, ce que j’en dis…
Bref, la Terre change et quand je vois que des conférences en veux-tu en voilà prétendent aider certains petits états insulaires à « faire face à l’inexorable montée des mers », je leur souhaite bien du courage ! D’autant que si le Groenland continue à fondre, c’est de quatre ou cinq mètres que le niveau de la mer pourrait s’élever d’ici trois ou quatre siècles. Vous me direz, on a le temps de voir venir.
Certes, mais les petites îles au niveau de l’eau, elles sont déjà concernées et vers chez nous je connais un endroit où depuis ma jeunesse (oh, ça va, c’est pas le miocène quand même…) j’ai vu au moins deux kilomètres de Pointe disparaître.
Si on voulait ralentir l’évolution, il faudrait dès aujourd’hui stopper l’émission des fameux gaz à effet de serre c’est-à-dire arrêter de respirer, de circuler, de produire, revenir à la voiture à cheval et à la bougie, enfin, bon, vivre comme les amishs.
Et si on continue comme maintenant, il faudra juste construire des digues de je ne sais combien de mètres de haut pour retenir la mer ou ramasser ses pénates et aller s’installer sur le Jeanpierre qui aura les pieds dans l’eau, des palmiers sur son sommet, l’ours remplacé par les chameaux et la jetée d’Artouste sera l’endroit en vogue…
Pasquine L’Islet
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