Si le dossier est accepté la côte basque deviendra la 12e réserve mondiale, et la 2e européenne après Ericeira au Portugal. Les autres : Bahia de todos santos, Baja Mexico ; Gold Coast, Noosa et Manly Beach, en Australie ; Guarda do Embaù, au Brésil ; Huanchaco, au Pérou ; Malibu et Santa Cruz, en Californie ; Punta de Lobos, au Chili ; Playa Hermosa, au Costa Rica.
Pour en faire partie, il faut répondre à différents critères majeurs : la qualité et la consistance des vagues, l'existence d'une culture surf et d'une industrie locale du surf, la biodiversité et la qualité environnementale des plages, et le soutien de la communauté locale.
« Cette distinction vise à amplifier la prise en considération de la valeur durable de ces sites par les institutions et le grand public. La mobilisation doit être collective pour protéger notre patrimoine » précise Surfrider Foundation Europe qui veut mobiliser largement pour obtenir la reconnaissance des vagues et du surf au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
La décision sera prise au sein de Save The Waves d’ici la fin de l’année. Si le littoral basque est classé, il sera accompagné par un conseil local chargé de veiller à la protection de la réserve et pourra mieux échanger avec les autres réserves mondiales. L’enjeu est aussi de pouvoir ouvrir le dialogue localement avec les collectivités territoriales, concernant les travaux et les aménagements qui pourraient affecter les spots de surf, mais aussi sur d’autres sujets comme la qualité de l’eau et la biodiversité.
On rappelle que le littoral basque bénéficie d’une grande réputation mondiale pour le surf, avec notamment de nombreuses compétitions internationales.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire