Lorsque Pascal Lafont reprend l’entreprise en 2013, l’usine déménage à Fleurance, à quelques kilomètres de là, pour mieux se développer et intégrer légumes et légumineuses bio qui constituent aujourd’hui 90% de la production, pour 10% de fruits.
« L’idée avec le rachat de Danival est de consolider le groupe, et d’avoir une unité de production qui fasse des conditionnements que l’on ne sait pas faire à Fleurance. Nous sommes dans le même domaine d’activité - l’ambiant, qui se distingue du frais par des dates de durabilité minimales beaucoup plus longues et qui n’a pas besoin d’être conservé dans un lieu réfrigéré - et nous allons donc pouvoir proposer des Doypack, ces sachets souples qui contiennent des portions alimentaires, mais aussi des coupelles de purée de pommes et des gourdes pour les enfants, ou encore des assiettes de salades individuelles » explique Pascal Lafont.
Avec une usine deux fois plus grande que celle de Fleurance, le groupe comptant près de 80 salariés au total va désormais peser environ 15 millions d’euros, et entrer dans le Top 5 des usines nationales produisant ce type de produits bio 100% français. Vergers de Gascogne va continuer à produire la marque Danival pour le groupe Ecotone (qui détient entre autres la marque Bjorg), tout en développant “Vertueux”, véritable innovation autour d’alternatives végétales promise à un grand succès.
« Ce sont des produits végétaux enrichis en protéines, qui seront disponibles en grande distribution pour répondre aux attentes des flexitariens, c'est-à-dire des personnes qui ne mangent pas de viande tous les jours et ont besoin en contrepartie de protéines végétales. Nous sommes précurseurs sur ce sujet, avec des légumes et protéines françaises bio venant essentiellement de circuits courts, pour des recettes sans colorant ni additif, qui ont beaucoup de goût et sont très bien accueillies par nos clients. Notre principale préoccupation est que ce soit triplement bon : bon pour nos papilles, bon pour nous, et bon pour notre planète. »
L’autre particularité de Danival est d’être la seule usine sur tout l’Hexagone à posséder une Miso factory, pour que cet aliment habituellement importé du Japon se fasse sur place. De 40 tonnes par an produites aujourd’hui, Pascal Lafont envisage d’atteindre jusqu’à 160 tonnes, car cette pâte fermentée à base de graines de soja est particulièrement appréciée par les consommateurs.
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Marielle Fourcade
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