Hôtel du Palais Biarritz

Ah, les merveilles du monde moderne ! Après de multiples tergiversations, annonces ouatées ou plus officielles, c'est par un "tweet" qu'a été, semble-t-il, scellé l'avenir de l'Hôtel du Palais, le palace biarrot.

Le 13 janvier, c'est ainsi que François Amigorena, maire-adjoint chargé de l'économie, du tourisme et des nouvelles technologies de la ville a libellé son message en moins de 140 caractères : "Le CA de la Socomix vote unanimement en faveur de l'exploration d'une solution de type "contrat de gestion". #Biarritz #HôtelDuPalais".

Une décision prise à l'unanimité par la Socomix, société d'économie mixte ayant en charge la gestion du prestigieux établissement.

Ce qu’il faut savoir…

Après l'annonce, il y a quelques mois, par Michel Veunac, maire, de conserver l'Hôtel comme bâtiment municipal, c'est uniquement sa gestion qui sera déléguée, à un grand groupe.

C'est toujours grâce au maire-adjoint François Amigorena, décidément accro aux nouvelles technologies (normal, d'après ses fonctions) que l'on apprend, sur son Facebook cette fois que quatre critères non négociables devront être respectées par le futur gestionnaire : l'Hôtel du Palais devra rester propriété de la Ville de Biarritz, il gardera son statut de palace, il restera ouvert 12 mois sur 12 et son personnel sera préservé. Oui, c'est bien le moins que l'on puisse en attendre.

Et puisqu'on en est à l'avenir, revenons en arrière, avec notre article du mois de décembre où nous redoutions déjà qu'un grand groupe ne s'empare de la gestion du palace, rappelant la persistance du nom "Barrière" dans les intéressés potentiels par la reprise.

Dans le compte-rendu du Conseil d'Administration, la Socomix rappelle toutefois que cette exploration ne présume d'aucune décision finale. Mais que "des contacts seront pris avec différents groupes internationaux afin de déterminer la faisabilité d'un tel contrat dans des conditions satisfaisantes pour l'Hôtel du Palais et pour Biarritz."

C'est quoi ce flip-flap qui retentit à nos douces oreilles ? Oh presque rien, juste Napoléon III et l'impératrice Eugénie qui se retournent dans leur tombe...