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Créateurs et Passionnés

Mou Company ou les lunettes d’ici venues d’ailleurs

En quelques années, la marque biarrote à la moustache, arrivée avec un concept de montures de lunettes en bois massif, s’est largement diversifiée. Le succès est au rendez-vous…
MOU COMPANY 4
Pilotée par Guillaume Ohet, la Mou Company propose désormais de nombreux modèles de lunettes. Elle a aussi lancé sa propre gamme de montres et s’apprêterait maintenant à commercialiser des masques de ski.

Créée en 2016, la marque Mou Company (Montagne Océan Unifiés), établie à Biarritz, connaît une rapide ascension. Son succès est d’autant plus marquant que son créateur, menuisier de son état, a très vite su intégrer les contraintes du marché tout spécifique des lunettes optiques et solaires pour concevoir ses propres modèles en bois massif.

À ce jour, l’entreprise en a lancé une trentaine, aux coloris et aux designs très variés. Elle aurait écoulé 6.000 montures en 2018 et s’appuierait déjà sur un réseau de 300 opticiens répartis dans l’essentiel du pays.

Après avoir commencé par recycler des planches de skate pour fabriquer ses premières montures, elle a ajouté de nouvelles cordes à son arc en recourant à d’autres procédés, à savoir l’étuvage du bambou ou la fabrication à partir de panneaux « multiplis », c’est-à-dire composés de minces feuilles de bois (avec ou sans feuilles d’aluminium) superposées « à fils croisés ».

Ces différentes méthodes et matériaux permettraient d’obtenir une résistance optimale tout en offrant davantage de possibilités esthétiques. Avant l’été, la marque a aussi présenté une nouvelle collection alliant bois, carbone et titane. Les modèles d’entrée de gamme de la marque sont vendus autour de 100 euros.

Un positionnement écoresponsable…

Wenceslas Lauret

Mais surtout, Mou Company ne s’arrête pas aux seules lunettes et commence à faire son trou avec une gamme de montres (cadran bois et bracelet cuir ou acier inox) pour hommes et femmes, soit 4 modèles allant de 159 à 349 euros. Chaque modèle est disponible en 4 déclinaisons.

Et comme avec ses lunettes, la marque peut compter sur son ambassadeur le rugbyman bigourdan Wenceslas Lauret (joueur du Racing 92, club avec lequel Mou a conclu un partenariat il y a deux ans pour lancer ses montres) afin de promouvoir ladite gamme, qui devrait être prochainement suivie… de masques de ski.

Pour aller avec ce noble matériau qu’est le bois, la jeune société table sur un positionnement écoresponsable et orienté nature. Une attention particulière est accordée au sourcing du bois, qui est soit recyclé, soit issu de forêts gérées durablement (selon les critères de l’association internationale FSC, pour Forest Stewardship Council). Mou Company a également signé un partenariat avec Reforest’action, dans le cadre duquel pour une paire de lunettes achetée, un arbre est planté à Haïti. La marque précise qu’elle utilise aussi des emballages en carton recyclé.

L’idée de produire des montures en bois, inspirée par ce qui se faisait déjà en Australie au début de la décennie en cours, commence même à séduire à l’étranger, comme au Canada et bientôt en Croatie. Ce qui n’empêche pas cette Mou Company de continuer d’occuper le terrain en France (où reste également localisée la conception des produits) : on l’a encore vue à la dernière édition du Quartier Moderne, à l’Espace Océan d’Anglet. Bref, avec son concept, la marque biarrote a beau progresser à vitesse grand V, on est sûr qu’elle n’a pas oublié que « qui veut aller loin ménage sa monture » !

Plus d’informations, sur le site internet – cliquez ici

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