Outre le côté spectaculaire de cette disparition des cheminées US8 et US11, il faut retenir les nouvelles perspectives de ce site qui veut s’inscrire désormais dans la transition écologique. Une première ferme photovoltaïque va être créée. D’autres projets devraient suivre sous la houlette du groupe énergétique. Lire notre article, cliquez ici
Samedi matin, donc, les deux imposantes cheminées, rouges et blanches, de 100 mètres de haut et de 12 mètres de diamètre ont été détruites. L’opération était complexe : il a fallu pas moins d'un an avec 5.000 heures de préparation, afin d'étudier leur chute et poser les explosifs (100 kilos de pains de plastic), pour faire s’effondrer dans les meilleures conditions ces tours de 1900 tonnes chacune.
Le chantier avait été confié à Retia, la filiale de Total qui assure les démantèlements des unités du groupe, et à Cardem, la filiale du groupe Vinci spécialisée dans la déconstruction industrielle.
Ces colonnes avaient une enveloppe extérieure en béton armé, tandis qu’à l’intérieur des matériaux réfractaires favorisaient un important tirage d’air pour disperser les émissions d’air et d’effluents.
En quelques secondes, les deux cheminées ont disparu du paysage béarnais, devant de nombreux curieux répartis autour du site. C'est donc une nouvelle étape qui s'ouvre pour le redéploiement du bassin industriel qui devrait enregistrer l'arrivée de nouvelles entreprises sous l'impulsion notamment de la Sobegi, comme l'a souligné son président Gilles Noguérol, précisant que plus de 2.000 entreprises allaient être contactées dans le monde entier.
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