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Aubrion du Gers, ça rime avec champion !

Jean-Pascal Bragato et Jean-Michel Bazire peuvent bien le couver du regard. Le fiston de J’Arrive du Gers  n’en finit pas de rafler les victoires
AUBRION DU GERS JLL LeTrot
Son père s’appelle Memphis du Rib. Sa mère s’appelle J’Arrive du Gers ! Et lui, c’est Aubrion du Gers. Un champion hongre qui fait la fierté de son heureux propriétaire, Jean-Pascal Bragato.

Il raconte, dans une interview à Paris-Turf comment il est tombé dans la marmite de l’élevage dans les années 80 : « Lors d’un meeting d’été à Biarritz, deux amis, Gilbert Champié et Alain Rivière m’ont proposé de prendre un tiers de ce cheval avec eux (Ndr : Ouragan Royal). J’ai rapidement eu envie d’en avoir plus… de me lancer dans l’élevage. Cela a toujours été mon but, ma véritable passion. »

Alors, avec sa sœur, Marie-Brigtte Anty, sa compagne Karine et sa fille Astrid, entouré de toutes ces femmes passionnées, l’aventure a pu débuter et perdurer aujourd’hui. Du moment où J’Arrive du Gers fut la génitrice de Aubrion du Gers. Si dès l’âge de 4 ans, il réalisait de bonnes performances, c’est surtout au cours du meeting 2015-2016, remporté cinq fois, qu’il a montré sa vraie valeur. Depuis le 1er janvier, on n’en finit pas de compter ses titres, 9 victoires en 11 courses pour 387.000 euros de gains !

Joli coup pour Jean-Pascal Bragato et l’entraîneur-driver Jean-Michel Bazire avec lequel il partage Aubrion du Gers. Comme il est hongre, à savoir castré (mais non, gersois, on vous dit !), Aubrion du Gers ne peut pas courir le Grand Prix d’Amérique. Mais en septembre, tous les regards étaient fixés sur Aubrion du Gers et Bold Eagle pour le Quinté d’été de Vincennes. La grande bagarre entre les deux champions faisait aller les spéculations et les paris bon train. Et c’est Aubrion du Gers qui l’a remporté, au dernier moment. Renforçant ainsi sa position d’immense champion.

Avec un nom pareil, ça ne surprend personne dans le Sud-Ouest !

 

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