Abonnez-vous
Publié le

Un bijou technologique au 5e RHC

La base militaire de Pau-Uzein a reçu son premier Caïman, un hélicoptère révolutionnaire qui donne une nouvelle dimension au régiment…
CAIMAN 1
On l’attendait avec impatience, depuis 3 ans et l’annonce de son arrivée au 5e régiment d’hélicoptères de combat (RHC). Le NH90 va remplacer le Pumas : c’est la nuit et le jour avec son ancêtre.

Le premier exemplaire du Caïman est arrivé, trois autres sont attendus d’ici la fin de l’année. Il est impressionnant par ses performances en vol avec deux turbines de 2.100 chevaux chacune (fabriqués par Safran à Bordes), une vitesse de 300 km/h, et une autonomie de 3h. L’appareil peut embarquer 20 passagers et transporter jusqu’à 11 tonnes.

Cet hélicoptère possède une manœuvrabilité et une agilité qui lui permettent d’assurer des missions de jour et de nuit dans des conditions météorologiques difficiles. En outre, le NH90 possède un haut niveau de sécurité et de survivabilité.

Le Caïman est un monstre de technologies embaquées, apportant des aides spectaculaires pour la navigation et le pilotage grâce à un dispositif hyper innovant de radars et caméras de tous types. Le tout relié avec les casques pour permettre un affichage sur les visières. Au menu : la vision de nuit, des images thermiques de l’environnement, l’alerte collision, la défense anti-aériennes, etc.

Côté autoprotection, c’est aussi une révolution. Avec notamment, 4 détecteurs d’alerte radar, 2 détecteurs d’alerte laser, 4 détecteurs de départ missile, 4 lance leurres, une unité de gestion des séquences de leurrage, un système manuel de leurrage d’urgence, une unité de gestion de largage d’urgence, affichage des menaces sur les écrans du poste de pilotage.

Pour le 5ème RHC, l’arrivée du Caïman s’est traduit par une augmentation des effectifs et des investissements importants avec de nouvelles pistes, des parkings, des hangars, des bâtiments de vie, des ateliers et un simulateur.

A suivre sur la page Facebook

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi