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Publié le Mis à jour le

REMARQUABLEPôle de Médecine physique de réadaptation

Le MPR du Centre Hospitalier de Bagnères-de-Bigorre est le seul à exercer l’activité de soins de suite et de réadaptation dans le département…
MPR BAGNERES 00
Se raccrocher à la vie prend ici tout son sens. Les patients qui franchissent le seuil de l’établissement ont perdu leur autonomie à la suite d’un AVC, une maladie neuro-dégénérative, une sclérose en plaque, une paralysie.

« La grande majorité de notre population a vocation à rentrer chez elle, reprendre le travail, retourner à une vie normale, explique Gilles Jonet, directeur des Soins. Leur séjour peut être de trois semaines, jusqu’à plusieurs années, puisque nous disposons d’une unité dédiée aux personnes en état végétatif chronique. Mais la durée moyenne est de deux mois ».

La capacité d’accueil est de cent-cinquante lits, répartis sur six unités différentes. Celle d’éveil par exemple reçoit des personnes souffrant de graves lésions cérébrales. En fonction des séquelles, elles pourront réintégrer le circuit de la rééducation, ou seront réorientées vers des Maisons d’Accueil Spécialisées, si leur handicap les laisse lourdement dépendantes.

Après les travaux de rénovation des services d’hébergement en 2017, l’unité d’état végétatif chronique, qui faisait partie du bâtiment de médecine, a été rapatriée plus récemment, de façon à ce que l’ensemble de l’activité MPR soit regroupée sur un même lieu, et sur le même plateau technique.

Aux côtés des neuf médecins en rééducation, des cinquante infirmières et quatre-vingt-dix aides-soignantes, travaillent les Kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, ergonome, neuropsychologues, professeurs d’activité physique adaptée, maîtres-nageurs sauveteurs, brancardiers, assistante sociale, ergonome, diététicienne…

« Au niveau paramédical, nous avons à peu près l’équivalent de cent quatre-vingts emplois temps plein », précise Magali Faroult, cadre supérieur de santé du MPR.

Au plus près des patients, tous visent le même objectif : mettre tout en œuvre pour leur réapprendre les gestes essentiels, et favoriser leur capacité à agir seuls dans les actes de la vie courante. Avec, au bout du parcours, la possibilité de regagner leur domicile.

« Nous avons de très bons taux de retour sur les compétences, les résultats, la qualité humaine d’écoute, l’empathie et le soutien des professionnels, reçu et perçu par les patients » souligne Gilles Jonet.

Pas à pas, main dans la main, retrouver le chemin de l’indépendance, avec patience et persévérance…

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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