Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le

Quel avenir pour les barthes ?

Naturellement, tout le monde ici connaît ces zones humides qui couvrent 12.000 hectares dans les Landes. Elle seraient menacées
BARTHES ADOUR
Etant donné que nous sommes lus bien plus loin que depuis nos territoires traditionnels, il n’est peut-être pas inutile d’effectuer un petit rappel, style rafraîchissement de mémoire, en dix secondes douche comprise. Alors, voilà…

Situées dans le département des Landes, sur une superficie de 12.000 hectares, elles s’étalent sur 80 kilomètres de long et traversent quarante communes. Un territoire naturel, qui nécessite attention et vigilance, et se trouve protégé par son classement au patrimoine national et européen. Le dispositif Natura 2000 est là précisément pour ça, préserver la faune et la flore. Après tout, le mot barthes vient du gascon barta, décrivant des « broussailles dans un bas-fond humide. »

En dépit de cette description de carte postale, il semblerait que les barthes pourraient être menacées. C’est du moins ce que craignent les autorités locales, qui viennent d’organiser une visite de la barthe d’Orist afin de juger sur pièces. Il y avait là le sous-préfet, mandaté par le ministère de l’Agriculture, le député, une conseillère départementale, et des représentants de Barthes Nature, le CPIE de Seignanx et même la Fédération des chasseurs, entre autres.

L’objet de leur inquiétude principale : l’agriculture dans les barthes, en voie d‘obsolescence, si l’on prend en compte le vieillissement des agriculteurs, la crise de la filière bovine, voire la menace de fermeture de certains abattoirs. Certains craignant même que l’agriculture ici ne disparaisse à jamais. Cela valait donc bien la venue sur place de ces personnalités.

Pour l’instant, on s’est contenté de prendre note, en même temps que des pistes ont été évoquées, telle la création d’une marque, style « Barthes de l’Adour », pour les produits locaux, l’incitation à la venue d’une nouvelle génération d’agriculteurs, l’indispensable maintien de l’élevage et la nécessité d’entretenir ce territoire absolument unique.

La volonté est là. Maintenant, y’a plus qu’à…

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi