Pour ce faire, les deux institutions s'orienteront vers différents axes. Le premier, le plus évident peut-être : favoriser les circuits courts, de proximité, et la vente directe. Ce pacte cherchera également à développer l'approvisionnement en produits locaux des marchés territoriaux.
On parle alors de la restauration collective, de la grande distribution, etc. Une démarche d'ores-et-déjà instaurée en 2018, avec la mise en avant de produits locaux dans les établissements scolaires par exemple.
La Région et l'Etat souhaitent également développer de nombreux Projets alimentaires territoriaux. Introduits par la Loi d'Avenir pour l'Alimentation, l'Agriculture et la Forêt, ces projets visent à rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales, et les consommateurs, en développant une agriculture locale de qualité. A ce titre-là, une soixantaine de projets ont été signés en Nouvelle-Aquitaine.
Toutes ces initiatives doivent permettre un renforcement de la confiance entre tous les acteurs de l'alimentation, de la base de la production jusqu’à la consommation. Les consommateurs pourront ainsi être mieux informés, et le tout amènera l'ensemble de la filière vers une alimentation saine, solidaire et accessible à tous.
Outre les deux institutions engagées dans ce pacte, d'autres organismes sont présents. Ils proviennent des secteurs de l'agroalimentaire, de l'agriculture, et, petite nouveauté, de la grande distribution.
A vrai dire, cette nouveauté n'est pas si petite que ça. En effet, par l'intermédiaire de la Fédération du Commerce et de la Distribution de Nouvelle-Aquitaine, ce ne sont pas moins de quatre grandes enseignes qui participent au projet et qui proposeront des produits locaux, à des prix justes : Carrefour, Auchan, Super U et Géant Casino.
L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) s’est également joint à l'initiative. De son côté, elle permettra à l'ensemble des restaurateurs et hôteliers volontaires de bénéficier de ces produits locaux. Une valeur ajoutée qui peut s'avérer importante au moment de la réouverture des établissements, avec les modes de consommation des Français qui changent depuis environ un an.
Fabienne Buccio, préfète de Nouvelle-Aquitaine, s'est réjoui de ce pacte, en précisant que la Région était pionnière dans cette démarche collective et partenariale d'alimentation durable accessible à tous.
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