Il faut savoir qu’en France, 2.000 pompiers d’aérodrome sont concernés par cette formation spéciale et ils doivent mettre à jour leur connaissance tous les 3 ans.
Les stagiaires y reçoivent une formation pointue, basée sur l’expérience, grâce à l’encadrement et aux dispositifs à disposition : véhicules opérationnels, équipements individuels, de communication, et la mise à disposition d’une plate-forme d’exercices sur 4 hectares, avec simulateurs de feux. On y trouve ainsi une maquette d’avion de classe 6, c’est-à-dire de type A320, tout comme une maquette d’hélicoptère, ou d’avion de tourisme.
Tous doivent suivre, au titre de la formation continue de ce métier très spécifique qu’est pompier d’aéroport, un cursus de 35 heures de cours théoriques et pratiques, à renouveler tous les trois ans. Avec une progression, les feux mineurs tout d’abord, puis les majeurs, qu’ils combattent à l’aide du camion VIM 90 (véhicule incendie mousse) qui embarque 9/000 litres d’eau qu’il propulse à 13 bars, à raison de 4.500 litres/minute.
L’Ecole gersoise fait référence. La preuve, on y trouve régulièrement des stagiaires venus de Cayenne, de Saint-Pierre et Miquelon, de Nouvelle Calédonie, de Polynésie e de nombreux pays. Même si sur leurs sites ils ne bénéficient pas de ces mirifiques camions type VIM 90, tous acquièrent à Auch tant les bons réflexes que la connaissance exacte des configurations du danger.
Pour leur sécurité, et la nôtre…
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