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    A la pointe de l’oncologie

    Toulouse sur les rangs pour un centre de protonthérapie, en concurrence avec Bordeaux
    PROTON

    La protonthérapie. Si vous ne connaissez pas le mot, pas d'affolement, c'est simplement une technique de pointe pour traiter les radiations du cancer. De pointe mais surtout de très grande précision.

    Avec la radiothérapie classique, à rayons X, les tissus sains étaient atteints autour d'une tumeur, par exemple. Là, le ciblage est bien meilleur, les tissus sains touchés bien moindres.

    Ce qu’il faut savoir…

    proton3rayonPour l'instant, il y a seulement deux centres de protonthérapie en France, l'un à Orsay, l'autre à Nice. Et la prévision d'un troisième à Caen pour 2018. Sur l'Europe, seulement 15 centres en tout.

    Mais Toulouse, qui s'est imposée peu à peu comme la ville de l'oncologie, se met sur les rangs. Et se prépare à défendre son dossier devant l'Etat, décideur final, devant les autres prétendants de Nantes, Bordeaux, ou Montpellier. Côté espagnol, pas beaucoup de possibilités non plus, et l'équipe de radiothérapie pédiatrique de Barcelone verrait d'un bon oeil d'envoyer ses patients les plus jeunes à Toulouse.

    proton4oncopoleD'atouts, ici, on ne manque pas. Il y a déjà 3.000 personnes traitées par an en radiothérapie, et le site Oncopole de l'Institut universitaire du cancer dispose d'une réserve foncière pour installer le bâtiment idoine, ainsi que des sous bloqués pour développer le projet, quelque 50 millions d'euros.

    Et l'espoir engendré par la protonthérapie est également important, permettant de soigner des tumeurs, notamment cérébrales, qui ne pouvaient pas l'être jusqu'à présent, en raison de leur localisation compliquée.

    proton2oncopolelogoTous unis dans la lutte contre le cancer ? Du côté de Toulouse, une réalité de plus en plus affirmée, et des désirs d'aller plus loin encore.

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